PARIS : La Seine de 1977 à nos jours
Cette saison fait également la part belle à la découverte, de la création artistique moderne vietnamienne au musée Cernuschi, à l’œuvre de François Chifflart à la maison de Victor Hugo ou à la vie de Daniel Cordier au musée de la Libération.
La saison 2024/2025 de Paris Musées propose des dialogues remarquables dans les expositions Rodin-Bourdelle ou Modigliani-Zadkine et met à l’honneur des grandes figures de l’histoire de l’art telles que le peintre caravagesque Ribera au Petit Palais ou l’artiste Gabriele Münter – à qui le musée d’Art moderne consacre une première rétrospective – avec les créations de mode spectaculaires de Stephen Jones ou de Rick Owens au Palais Galliera ou avec la découverte du Paris d’Agnès Varda au musée Carnavalet.
Et s’interroge sur les évolutions et les bouleversements du monde en donnant à voir au MAM l’exposition L’Âge atomique. Les artistes à l’épreuve de l’histoire ou encore en explorant l’année révolutionnaire 1793/1794 au musée Carnavalet ou encore le mariage et la condition des femmes dénoncés par Balzac au 19e siècle.
La Seine occupe une place essentielle dans l’histoire de la capitale, comme dans la vie et l’imaginaire des Parisiennes et des Parisiens. Sur une portion de 13 kilomètres, 37 ponts relient aujourd’hui ses deux rives. Si le fleuve a façonné Paris, ses usages ont évolué et l’ont à leur tour transformé. La Seine est ainsi utilisée comme ressource, axe commercial, espace patrimonial et, de plus en plus, comme un espace propice aux loisirs, tout en demeurant un site naturel à protéger. En 1991, les berges de la Seine sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Fermée aux automobiles en 2016, une promenade de 2,3 kilomètres est aménagée pour les piétons et les cyclistes. Point de mire des Jeux olympiques 2024, la Seine est, à cette occasion, inaugurée par les athlètes comme lieu de baignade.