PARIS : « La bonne éduction » de Alice Bignardi (Éditions…
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PARIS : « La bonne éduction » de Alice Bignardi (Éditions de Grenelle)
Un premier roman de pure fiction psychologique qui plonge dans les conflits générationnels entre mère et fille pour mettre en lumière les limites de la rigueur éducative.
Une histoire pleine de tension, d’amour, d’incompréhension, de silence et de douleur qui trouve sa rédemption dans l’expérience de la maladie.
L’éblouissant premier roman d’Alice Bignardi, intitulé La Bonne Éducation, est publié en France par les Éditions de Grenelle. Un livre sincère et expérimenté qui analyse l’impossible relation de communication et de compréhension entre une mère et sa fille, enfermées dans les règles d’une éducation formelle à laquelle il est inacceptable de déroger.
Une bonne éducation, c’est ce qu’Antonella a toujours essayé de transmettre à sa fille Lisa avec minutie, précision et une rigueur de fer. Ainsi, dès l’âge de six ans, l’enfant est contrainte de se transformer en éponge pour absorber la cascade d’enseignements avec lesquels sa mère la submerge et l’étouffe chaque jour. Leur relation n’évolue jamais, jusqu’à ce qu’Antonella tombe malade : un moment de rédemption pour ré-analyser les souvenirs, les silences, les émotions qui se cachent derrière les non-dits et qui font remonter à la surface l’attachement profond de deux esprits différents mais d’un seul cœur.
Suivant une progression non linéaire, pleine de flashbacks et de retours en arrière, et une histoire personnelle racontée à la troisième personne avec une écriture légère et ironique, la jeune auteure aborde des sujets sensibles tels que l’éducation et le passage de l’enfance à l’âge adulte, et dévoile une construction ponctuelle des personnages qui facilite l’identification du lecteur avec leurs psychés excentriques et souriantes.
« Pour moi, » dit Bignardi « la relation avec ma mère a été, pendant longtemps, la seule relation qui définissait qui j’étais. C’est une relation sur laquelle j’ai beaucoup travaillé, en observant également les relations des autres. Lorsque ce n’était plus le cas, il m’a semblé naturel d’écrire sur ce sujet ».
D’elle et de sa mère ensemble, la protagoniste ne se souvient que du moment le plus triste de sa vie, vaguement de tout le reste. Un mélange de ce qui s’est passé et de ce qu’elle aurait voulu qu’il se passe, à commencer par cette maladie qui l’a maintenue dans le silence. La bonne éducation est un roman structuré par thèmes, sans ordre chronologique précis, qui offre au lecteur une reconstruction subjective d’un malaise psychologique, mais sans jamais être pesant. C’est un livre qui s’inscrit parfaitement dans la pure psychologie narrative existentielle.
Alternant récit et réflexion, dans un dialogue entre présent et passé, Giulia Muscatelli écrit un livre courageux qui choisit l’espoir mais refuse les consolations faciles.
Dans toutes les librairies françaises
LA BONNE ÉDUCATION
d’Alice Bignardi
(Éditions de Grenelle)
Alice Bignardi écrit pour une agence de communication et collabore avec quatre amis au sein de l’association culturelle « Seal Factory », à Milan. La Bonne Éducation est son premier roman, un début bien réussi : en Italie il a été sélectionné pour de nombreux prix littéraires, dont le Edoardo Kihlgren opera prima Award ; et a atteint les demi-finales du John Fante Opera Prima Award.
ÉDITIONS DE GRENELLE
Les Éditions de Grenelle sont une maison d’édition qui a parmi ses objectifs celui de servir de pont dans les échanges littéraires italo-français en introduisant et en diffusant en France la culture italienne contemporaine, de la Littérature à la Danse, de l’Art à la Musique, au Cinéma, au Théâtre et au Spectacle en général. La collection littéraire « Roma Livres » a été créée dans le but de traduire les romans d’auteurs italiens contemporains en français. Après un premier groupe d’ouvrages d’auteurs déjà célèbres, comme Dacia Maraini, Paolo Di Paolo, Luigi Malerba, Pier Paolo Pasolini ou Carlo Sgorlon, aujourd’hui, la collection vise également à publier le meilleur des nouveaux Auteurs émergents, de jeunes écrivains découverts et publiés en Italie par les éditeurs indépendants les plus engagés.
Dans cette perspective, seront bientôt publiés pour la rentrée 2024 les premiers ouvrages de deux jeunes auteures : Giulia Muscatelli et Alice Bignardi.