PARIS : Jusqu’au 18 novembre, découvrez 5 jeunes photogra…
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PARIS : Jusqu’au 18 novembre, découvrez 5 jeunes photographes prometteuses !
Jusqu’au 18 novembre cinq jeunes photographes sont à découvrir à la Galerie des Femmes (35 rue Jacob 6E) et jusqu’au 30 novembre sur les quais parisiens (Promenade des berges de la Seine André Gorz) à l’occasion de la restitution du mentorat des Filles de la Photo # 2 Les Expérimentales dans le cadre de PhotoSaintGermain.
Cinq jeunes femmes aux talents prometteurs où chacune depuis 15 mois est accompagnée de deux marraines issues de l’association des Filles de la Photo dont les premières œuvres sont exposées à cette occasion.
Elles s’appellent Sarah Braeck, Orianne Ciantar Olive, Céleste Leeuwenburg, Anaïs Oudart et Pauline Rousseau. Lauréates du programme de Mentorat lancé par l’association Les Filles de la Photo, qui a reçu 230 dossiers de candidature en 2022, elles ont été accompagnées durant quinze mois par dix marraines issues des divers champs professionnels de la photographie afin de réaliser un projet personnel.
Dans le cadre du festival PhotoSaintGermain, la Galerie des femmes accueille un aperçu des travaux en cours. Issues d’univers très différents, les lauréates témoignent, chacune avec leur propre langage visuel, des questionnements qui traversent une génération aux prises avec l’évolution rapide du monde et l’instabilité́ des frontières comme des vies personnelles. L’écologie, la guerre, l’identité, la mémoire, les violences faites aux femmes mais aussi la résilience et le pouvoir des mots apparaissent en toiles de fonds d’œuvres mêlant techniques et médiums hybrides très variées.
Sarah Braeck, accompagnées de Valérie Cazin (Fondatrice & Directrice de Galerie – Galerie Binome) et de Marie Moulin (Acheteuse d’art Freelance – Photo & film) explore les courants de lumière. Elle collecte, auprès de chercheurs, des archives photographiques sur lesquelles elle intervient en couches de gestes : plongée des tirages dans l’eau, rehaussé à l’encre, aplats de matières réfléchissantes pour révéler le carbone dans les courants de l’air et de l’eau, re-prises de vue au flash. L’ensemble du corpus se construit par strates, de la surface vers les profondeurs, pour suivre cette descente du carbone. Une galerie de portraits d’algues brunes dévoile la diversité́ des espèces à travers le monde. L’esthétique picturale des images fait écho à cette magie aquatique et au rôle extraordinaire que les algues jouent dans la régulation du carbone dans l’atmosphère.
Anaïs Oudart, accompagnée d’Adélaïde Samani (Responsable de la production – Konbini) et de Léonor Matet (Iconographe et responsable des partenariat – Polka Magazine) a choisi Perles d’Ukraine, qui porte sur les abus et violences sur des femmes depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022.
Orianne Ciantar Olive accompagnée par Agathe Kalfas (Directrice artistique & Consultante photo – AK Whispers) et Erika Negrel (Secrétaire Générale, réseau Diagonal) et son projet les ruines circulaires emmène le spectateur à la manière d’un essai photographique ; elle remonte le fil du désastre jusqu’à son origine, jusqu’aux murs, en se soumettant aux lois de la politique, du hasard et des accidents poétiques.
Céleste Leeuwenburg accompagnée par Virginie Chardin (Commissaire d’exposition, autrice, historienne de la photographie) et Laurence Tordjman Levy (Agent et fondatrice de l’agence LT2 ) pour son projet Ella Baila, elle part sur les traces de Marcia Moretto, danseuse mythique underground née en Argentine, refugiée en France en 1973 pour fuir la dictature argentine, et morte à Paris à l’âge de 36 ans. Danseuse, mannequin, chorégraphe et metteuse en scène, c’est la Marcia que la plupart connaissent sans vraiment la connaître, celle dont on crie le nom sur les pistes de danse grâce à Catherine Ringer, qui fut son élève.
Pauline Rousseau accompagnée par Aurélia Marcadier (Directrice de PhotoSaintGermain) et Isabelle Mocq/ Thelma Fremont – (Achat d’art & producer – BETC) signe une véritable quête de soi à travers l’autre qu’elle effectue à travers Homonyma. Elle y interroge l’Histoire et la manière dont elle efface les femmes, mais aussi l’intime, le nom, l’identité, la magie, la sororité.