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PARIS : Ithaque – Le processus comme socle, vernissag…

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PARIS : Ithaque – Le processus comme socle, vernissage jeudi 6 mars

L’alphabet de chaque langue constitue la base et le fondement de la littérature.

La connaissance de cet alphabet nous aide à découvrir une œuvre littéraire et à en avoir une compréhension plus profonde et plus appropriée.

Comprendre une œuvre nécessite également la maîtrise de son alphabet artistique, qui en révèle les fondements, la structure et les racines de sa création. Cet alphabet est plus complexe que celui d’une œuvre littéraire, car il exige une compréhension approfondie du contexte de création de l’œuvre et de la culture dominante influençant son auteur.

L’exposition Le processus comme socle vise à présenter une partie de l’alphabet de l’art et de la culture iranienne. À travers la transmission du message, elle cherche à explorer les intentions et les origines des œuvres exposées.

A travers cette exposition vous découvrirez une sélection de livres de photographes iraniens ainsi que les oeuvres de Nazgol Ansarinia et Ahmad Halabisaz.

Vernissage : Le processus comme socle

Sous le commissariat de Samira Kaveh

Jeudi 6 mars 2025 – 18h à 21h.

Table ronde le samedi 29 mars de 17h à 19h.

Le samedi 29 mars, Ithaque a le plaisir d’accueillir la société Art-in-Law fondée par Samira Kaveh. La conversation s’intéressera au marché de l’art et le rôle que Art-in-Law pourra jouer pour developper et enrichir les relations entre les artistes et les galeries/les institutions et les collectionneurs. L’accent sera mis sur le marché de l’art iranien dans le monde.

Lancement du livre Les Sources, Andrea Eichenberger – Samedi 8 mars, 11h

Ithaque a le plaisir d’accueillir le lancement du livre Les Sources de la photographe Andrea Eichenberger avec une conversation entre la photographe, Camila Gui Rosatti, (auteure de la postface, docteure en sociologie, dont les recherches sont à la croisée de l’urbanisme) et Lydia Echeverria (historienne de la photographie, qui mène ses recherches sur la co-création).

Les Sources est le deuxième volet de la série Parcours, un travail photographique à long terme d’Andrea Eichenberger sur la ville de Paris. L’artiste fait appel à la collaboration d’habitant.es de différents quartiers pour fabriquer des histoires communes et plurielles, mettant en lumière, par le biais d’une pratique collaborative de la photographie, la vie et les mutations urbaines et sociales de Paris.

Dans le cadre d’une résidence artistique lors de la 6e Biennale Art contemporain et Logement social (2023), proposée par la Mairie du 11e arrondissement et des bailleurs sociaux (Hénéo pour celle-ci); la série Les sources a été construite avec des portraits d’habitant.es de la résidence éponyme, situé à Ménilmontant, et des photographies réalisées par les personnes photographiées. Ces images, les fruits des regards attentifs sur leur environnement proche, sont traversées par une importante leçon de l’écrivain Georges Perec : il ne faut pas forcément chercher l’extraordinaire quand on observe un lieu, mais ce que l’on ne voit pas, parce que trop banal, trop proche de nous, de notre vie quotidienne.

Avec le groupe d’habitant.es du 11e arrondissement de Paris : Aly Abdelhady, Victor Adesanya Adeyemi, Olga André, Aïcha Brini, Jolan Creuzot, Namassa Fofana, Lorlina Kanga Mba, Fatou Keita, Lassana Keita, Houraye Sow

Résidence à Ithaque

En février 2025, Daniela Zeilinger est venue en résidence à Ithaque dans le cadre de notre partenariat avec la Cité internationale des arts. Originaire d’Autriche, elle développe une approche expérimentale et conceptuelle de la photographie argentique. Son travail explore la matérialité de l’image ainsi que les liens entre perception, lumière et espace. À travers un dialogue entre photographie, peinture et installation, elle interroge la manière dont la lumière façonne notre perception du réel. Dans les chambres noires d’Ithaque, Daniela a exploré le potentiel du clair-obscur en photographie argentique, travaillant sur une série de photogrammes et de tirages en noir et blanc. Ce projet s’inscrit dans une réflexion plus large sur la construction de l’image et la fluidité de la perception.