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PARIS : Il était une fois un monument !

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PARIS : Il était une fois un monument !

Petite commune de France (moins de 3 000 habitants), Bias dans le Lot-et-Garonne est surtout connue dans l’actualité mémorielle pour l’existence d’un camp militaire qui servit pour accueillir les communautés des régions de notre « empire colonial » que la France quittait.

Ce furent d’abord les rapatriés d’Indochine, puis à partir de 1962, les Harkis.

Ce camp de « transit et de reclassement », qui devait être provisoire, dura plus de vingt ans.

Des milliers de Harkis y vécurent, y naquirent et y moururent.

Aujourd’hui, le camp a disparu. De modestes pavillons sociaux accueillent encore des descendants.

Seul le cimetière communal rappelle cette histoire que tant de Français souhaitent oublier. Ce cimetière est en deux parties, un côté est réservé aux habitants de la ville, chrétiens ou non, et une seconde partie, plus large que la première, est réservée aux tombes des Harkis et à leurs familles.

Certaines tombes familiales sont remarquablement entretenues. Elles portent le témoignage de familles qui se sont enracinées dans la société française.

D’autres tombes, et en particulier les premières, à l’entrée du cimetière, étaient toutes à l’abandon. Elles sont celles des Harkis arrivés seuls, et morts dans le chagrin et l’abandon.

Le Souvenir Français a lancé la réfection de ces tombes en 2018.

Il poursuit en 2024 la rénovation de nouvelles tombes avec l’ambition d’organiser une inauguration en 2024.

SOURCE : La lettre n°97 du Souvenir Français.