Alors que le Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle se tient à Paris les 10 et 11 février 2025, réunissant experts et décideurs pour réfléchir aux grands enjeux de l’avenir du travail, de l’innovation et de la gouvernance éthique de l’IA, Wüest Partner publie une étude exclusive sur l’impact de l’IA générative sur l’emploi en France et en Europe.

Dans ce contexte, Wüest Partner, spécialiste en expertise immobilière et en intelligence artificielle appliquée aux données, dévoile une analyse approfondie des effets de l’IA sur plus de 40 catégories de métiers. Cette étude met en lumière les emplois qui tireront profit de l’IA, ceux qui seront remplacés et ceux qui resteront peu affectés, tout en quantifiant les gains d’efficience permis par l’IA (entre 21 et 34 % en France). Elle identifie également les secteurs les plus exposés aux transformations technologiques et positionne la France face à cette révolution en comparaison avec ses voisins européens.

La France par rapport aux autres pays européens

Avec une fourchette de gains d’efficience potentiels allant de 21 à 34%, la France se situe légèrement au-dessus de la moyenne des 27 pays de l’UE (20 à 33%, figure 6). Cela s’explique par la répartition des emplois: la France ne compte que 27,5% d’emplois dans l’agriculture, l’industrie et les professions élémentaires (ISCO codes 61-96), contre 30,3% dans l’UE-27, et ce sont justement ces professions qui ont typiquement un faible score d’efficience lié aux modèles GPT. L’IA générative pourrait avoir le plus fort impact au Luxembourg (25-41%), en raison de la concentration exceptionnelle d’emplois dans la catégorie « Spécialistes en administration d’entreprises » qui comprend les métiers de la finance, et qui a un score d’efficience élevé. A l’inverse, la Roumanie enregistre des scores d’efficience potentielle de seulement 16-28%. Près de la moitié des emplois y sont en lien avec l’agriculture, l’industrie ou les professions élémentaires.