PARIS : Heureux comme un enseignant en France ?
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PARIS : Heureux comme un enseignant en France ?
Le rapport TALIS de l’OCDE montre une profession volontaire mais en difficultés
Les résultats de la dernière enquête internationale de l’OCDE sur les enseignants sont sans appel : la France se classe parmi les derniers pays en matière de reconnaissance et de valorisation du métier.
Seuls 4 % des enseignants français estiment que leur profession est reconnue par la société, contre 22 % en moyenne dans l’OCDE. Ce déficit de considération se double d’un sentiment d’exclusion des décisions publiques : très peu pensent que leur voix compte réellement dans les choix politiques qui les concernent.
Malgré un attachement profond à leur mission (9 enseignants sur 10 déclarent éprouver du plaisir à enseigner), la satisfaction globale recule fortement. Les conditions de travail, la rémunération et la charge administrative pèsent lourdement sur le moral de la profession. La complexité croissante des classes, notamment liée à l’inclusion des élèves à besoins particuliers, accentue le stress et renforce le sentiment d’isolement.
Enfin, la formation et l’innovation apparaissent comme les grands points faibles du système français. La qualité perçue de la formation initiale et continue est bien inférieure à la moyenne internationale, et l’usage du numérique et plus particulièrement de l’IA reste marginal par rapport aux autres pays de l’OCDE.
Des constats que partage Ecolhuma, qui à travers sa plateforme EtreProf se montre au plus près des besoins des enseignants, que ce soit en formation continue ou en outils mobilisables pour répondre aux enjeux des besoins particuliers des élèves.
SOURCE : Fondation AlphaOmega.