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PARIS : Harcèlement – Une campagne de sensibilisati…

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PARIS : Harcèlement – Une campagne de sensibilisation à partir du 9 novembre

Le harcèlement, ce sont d’abord des drames. Nicolas, Lindsay, Thibault, Ambre, Lucas, Chacun de ces prénoms résonne comme un échec pour nous tous.

Le harcèlement, ce sont des jeunes que la bêtise et la haine ont poursuivi à l’école, dans leurs clubs de sport, dans leurs loisirs, et souvent jusqu’à chez eux sur les réseaux sociaux. Ce sont des enfants, parfois visés en raison de leur handicap, de leur surpoids, de leur orientation sexuelle ; parfois pour un trait physique ou de caractère. Ce sont des parents confrontés à la pire des douleurs, et qui ont le sentiment de s’être battus sans avoir été écoutés.

Le harcèlement, ce sont des actes malveillants et répétés, qui touchent nos enfants, et mettent en péril leur santé physique et mentale. C’est un phénomène massif : au collège, ce sont en moyenne deux élèves par classe qui sont visés. Au total, près d’un million d’enfants ont subi du harcèlement au cours des trois dernières années. Concrètement, pour les enfants victimes : c’est une forme de violence, c’est la peur, la honte, l’angoisse, et parfois même l’irréparable.

Une nouvelle campagne de sensibilisation à partir du 9 novembre

Près d’un million d’enfants vivent une situation de harcèlement à l’école. Cette violence continue conduit à des fins tragiques avec une hausse de +300% de tentatives de suicide chez les jeunes de moins de 15 ans au cours des dix dernières années. Lutter contre le harcèlement à l’école est aujourd’hui un enjeu national. Ces dix dernières années, de nombreuses mesures, ainsi que des outils et des campagnes de prévention ont permis d’accompagner les enfants, adolescents et adultes confrontés au problème du harcèlement. Ils ont également aidé à la prise de conscience et à l’identification de situations de harcèlement en libérant la parole. Mais un problème de perception persiste. Il est aujourd’hui difficile pour les enfants et les adolescents d’être entendus. Les adultes ont en effet souvent tendance à minimiser la violence subie, la réduisant à des « chamailleries » ou « jeux d’enfants ».

Les adultes, au sens large –peu importe qu’ils fassent partie du corps éducatif, de la famille ou de l’entourage ou même des forces de l’ordre– ont en effet du mal à appréhender le vécu des enfants et des adolescents. Il est essentiel d’améliorer l’écoute et de prendre conscience du décalage entre la perception des adultes et la violence physique et psychologique vécue au quotidien par les enfants et les adolescents.

Face à ce constat qui nous oblige, un mot d’ordre : Ne minimisons pas ce que vivent les enfants Cette nouvelle campagne va mettre en lumière de véritables mots d’enfants et d’adolescents. Des mots en apparence anodins qui cachent en réalité une détresse parfois absolue. Des mots dont la minimisation est un danger. Des mots qui seront exposés, explicités et diffusés dans le cadre d’une campagne de sensibilisation d’ampleur afin de traduire de façon immédiate cette différence de perception.

Différents temps forts sont prévus à compter du 9 novembre, journée de lutte contre le harcèlement scolaire :

Temps 1

• Un film TV de 30 secondes

• Une campagne print de presse et d’affichage

• Une campagne digitale

Temps 2

• Une expérience sociale jouant sur la perception

• Un affichage événementiel

Par ailleurs, des partenariats seront également noués sur un temps long.