PARIS : Groupement d’employeurs, cet outil trouve s…
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PARIS : Groupement d’employeurs, cet outil trouve sa place
Initié il a deux ans, le Groupement d’employeurs Pyrénées Pays des Gaves (GELPYVAG) a visiblement trouvé sa place dans le domaine de l’emploi sur le territoire.
C’est dans un hôtel de Lourdes, le Printania, que Christian Caussidéry, président du Gelpyvag, Groupement d’employeurs Pyrénées Pays des Gaves avait décidé de faire un point sur l’activité de la structure, notamment de son application à l’hôtellerie, en manque cruel de saisonniers. Pour les responsables, le bilan va plutôt dans le bon sens: « Nous sommes dans des avancées positives dans l’hôtellerie. Le démarrage opérationnel du Gelpyvag date de deux ans et nous comptabilisons aujourd’hui un total de 8000 heures de prestations.
C’est un outil qui est en train de trouver sa place ». L’occasion aussi de s’adresser aux partenaires présents dont la mairie de Lourdes, la CATLP, La CCPVG et bien sûr les employeurs et adhérents du groupement mais aussi des salariés venus faire part de leur expérience très positive elle aussi: « Merci d’avoir cru en ce projet dès le départ et nous avons besoin de vous pour stabiliser les emplois sur le territoire. Nous avons 4 contrats qui se sont transformés en CDI. C’est une excellente nouvelle pour le territoire ».
Les hôteliers Lourdais ont également plébiscité cette nouvelle façon de travailler avec un contrat temps plein et des employés qui se déplacent selon les besoins de leurs divers employeurs: « Nous avons 5 contrats actifs. Chez les hôteliers de Lourdes, on compte deux chargés de communication, un veilleur de nuit, une serveuse , femme de chambre, un premier emploi que les responsables aimeraient compléter et qui deviendrait le premier emploi entre l’été et l’hiver, c’est le symbole de ce que nous aimerions développer ».
Ce n’est pas Gilles fonts, le propriétaire des lieux qui va le démentir, d’autant qu’il a adhéré à l’idée dès le départ: « Je suis très fier d’accompagner le Gelpyvag. C’est un très bel outil pour résoudre les problèmes de recrutement. Ce que j’espère, c’est que cela se développe et que l’on arrive à pérenniser les emplois ».
SOURCE : La Lettre du temps partagé n°95