Le sujet revient régulièrement dans les médias.

Face à une fiscalité jugée lourde et à des réformes qui pèsent sur les dirigeants d’entreprise, l’Italie apparaît de plus en plus comme une alternative séduisante pour les entrepreneurs français.

Est-ce une véritable tendance de fond ou simplement un effet de bord des tensions économiques et fiscales en France ?

Ce qui est certain, c’est que les écarts fiscaux sont frappants :

1. Revenus étrangers : un forfait annuel augmenté à 200 000 € depuis 2024, particulièrement intéressant pour les contribuables exerçant une activité en France.
2. Transmission patrimoniale : taux maximum de 4 % sur donations et successions en ligne directe en Italie, là où la France prévoit une taxation progressive pouvant aller jusqu’à 45 %.
3. Régime des impatriés : seuls 50 % des revenus professionnels des nouveaux résidents italiens sont imposés lors des 5 premières années, renforçant l’attractivité du pays pour les talents et dirigeants.

Ces mesures italiennes, pensées pour attirer des capitaux et des talents, mettent en lumière la concurrence fiscale intra-européenne et posent une question stratégique : la France peut-elle rester compétitive face à ce type d’incitations ?

« La fiscalité italienne attire de plus en plus d’entrepreneurs, mais il serait simpliste d’y voir une solution miracle. Ces dispositifs relèvent d’une stratégie d’attractivité assumée par l’Italie, tandis que la France poursuit une logique de financement de son modèle social. Chaque arbitrage doit donc être évalué avec nuance : au-delà des chiffres, il engage un projet de vie, une vision patrimoniale et des contraintes réglementaires qu’il faut appréhender dans leur globalité. », souligne Jérémy soued, associé du cabinet ECAI

Le cabinet ECAI, expert en stratégie fiscale, accompagne dirigeants et familles d’entrepreneurs pour analyser ces opportunités, sécuriser leurs choix et bâtir une vision transfrontalière durable.