Qu’on ne s’y méprenne pas : là où certains technocrates s’accrochent rigidement à l’immuabilité des paramètres de « leur » réforme tout en adoptant un pragmatisme opportuniste sur les grandes lignes politiques, le Premier ministre choisit la solidité des grands principes.

Une solidité qui, grâce à sa souplesse, autorise négociation et compromis.

C’était sans doute l’un des aspects les plus marquants de ce discours de politique générale du Béarnais, dont on perçoit qu’il est le fruit de convictions politiques à la fois profondes et longuement mûries. Des convictions qui résonnent avec le sentiment de frustration légitime éprouvé par une grande partie des Français, délaissés par des décennies d’énarchie.

Comme vous le savez, en responsabilité, nous nous étions engagés en faveur du gouvernement en souhaitant que nos priorités soient respectées :
→ Engager une transformation profonde de la gouvernance publique
→ Engager le rétablissement des comptes publics à un rythme raisonnable à travers une diminution des dépenses publiques
→ Engager une grande conférence sociale sur les retraites
→ Engager une véritable respiration démocratique

Dans ce discours de Politique Générale, François BAYROU donne des gages de respect envers ces engagements. Espérons que la méthode qu’il préconise permettra à la France de se doter d’un budget à court terme, puis de se réformer, en commençant par sa démocratie.

Julien DEVEZE, Délégué national au projet Les Centristes

SOURCE : Les Centristes.