L’article met en lumière un problème structurel majeur des finances publiques en France, qui dépasse une simple question budgétaire.

Le déficit public, qui a atteint 5,6 % du PIB, est bien au-dessus de la limite de 3 % fixée par l’Union européenne, et pourrait encore augmenter dans les années à venir, ce qui représente une menace pour la stabilité économique de la France et de la zone euro.

L’une des principales causes de ce déficit est l’augmentation des dépenses des collectivités locales, notamment les dépenses de personnel, qui croissent plus rapidement que l’économie. De plus, l’État transfère de plus en plus de charges aux collectivités sans leur fournir les ressources nécessaires, aggravant ainsi la situation budgétaire.

La confiance des investisseurs internationaux dans la France est cruciale. Si cette confiance venait à se détériorer, cela pourrait entraîner une crise financière non seulement en France, mais aussi dans toute la zone euro, car plus de 50 % de la dette française est détenue par des investisseurs étrangers. Un manque de confiance pourrait avoir des effets contagieux pour l’ensemble de la région.

La conclusion du texte est qu’il est urgent de réformer en profondeur les services publics français, non pas seulement pour réaliser des économies à court terme, mais pour restructurer de manière durable ces services afin de les rendre plus efficaces. Il est nécessaire de rétablir la confiance des citoyens, notamment les classes moyennes, qui se sentent délaissées et frustrées par la gestion publique actuelle. La réforme ne peut plus être reportée, sous peine de provoquer une crise économique majeure qui affecterait la France et la stabilité de la zone euro.

Jean-Luc Ginder

Economiste.