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PARIS : Datastory Greenly, le chauffage aux énergies foss…

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PARIS : Datastory Greenly, le chauffage aux énergies fossiles, bientôt finis

Électrique, gaz, fioul, bois ou charbon… Bien qu’indispensable, le chauffage se trouve à l’origine d’un impact environnemental important.

La climate tech Greenly, leader de la comptabilité carbone digitalisée, s’est penchée sur les modes de chauffage les plus écologiques. Alors même que le gouvernement encourage l’installation de pompes à chaleur dans le cadre des dispositifs de rénovation.

En 2018, selon les chiffres clés du logement, le parc des résidences principales de France métropolitaine était chauffé principalement au gaz naturel (41 %), à l’électricité (37 %), pétrole (13 %), aux autres énergies tels que le bois et le charbon (5 %) et au chauffage urbain (4 %). D’après l’ADEME, l’énergie utilisée en France provient majoritairement des énergies fossiles importées : 98,5 % de son pétrole, 98 % de son gaz naturel et 100 % de son charbon.

Pour réaliser l’étude, Greenly a pris en compte deux indicateurs :

● Le coefficient de performance (COP) du système de chauffage désigne la quantité d’énergie qu’un appareil de chauffage peut produire à partir d’un kWh de combustible. Par exemple, pour 1 kWh de gaz naturel en entrée, l’appareil va restituer 4 kWh sous forme de chaleur dans l’air du logement, alors ce système pourra justifier d’un COP de 4.

● L’intensité carbone du combustible, exprimée en kgCO2e/kWh, désigne la quantité de carbone relâchée dans l’air lors de la combustion et lors de l’extraction, de la transformation des matériaux bruts en matériaux raffinés, du transport, du stockage ou de la distribution. Par exemple, les bûches en bois ont un facteur d’émission plus faible que le gaz naturel (0,024 VS 0,233 kgCO2e/kWh, soit 10 fois moins).

Le match des énergies fossiles, du bois et de la pompe à chaleur

D’après Greenly, la palme du chauffage le plus écologique revient à la pompe à chaleur. Ainsi, tout en assurant le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire, elle émet annuellement entre 141 et 173 kgCO2e pour chauffer à hauteur de 10 000 kWh une maison de 100 m² par exemple. Le coefficient de performance (COP) de la pompe à chaleur est compris entre 3 et 4,5.

S’ensuivent le bois (poêle à bois et cheminée avec échangeur thermique) émettant entre 294 et 336 kgCO2e, et les radiateurs électriques (520 kgCO2e).

Gaz et fioul se situent tout en bas du classement (entre 2 300 et 2 653 kgCO2e pour le premier, et 3 654 kgCO2e pour le second).

Si le facteur d’émission du bois est l’un des plus bas, évalué à 0,024 kgCO2e/kWh contre 0,052 kgCO2e/kWh pour l’électricité, son COP est estimé entre 0,70 et 0,15 pour les cheminées qui ne sont pas optimisées.

Pompe à chaleur, la solution la plus performante

Pour chaque kWh d’électricité consommée sur le réseau, la pompe à chaleur retire 3 à 4 kWh d’énergie dans l’air extérieur ou dans le sol, selon la technologie utilisée. A titre de comparaison, en prenant en compte à la fois le COP et l’intensité carbone, le poèle à bois est deux fois plus émissif, et les chaudières à gaz et au fioul jusqu’à 26 fois plus.

En plus d’être la solution la plus écologique, la pompe à chaleur est également un investissement gagnant sur le long terme. Hors coût d’investissement et d’entretien, elle permet d’économiser jusqu’à 500 € ou 100 % du coût de l’électricité tous les ans par rapport à une chaudière à gaz.

Des solutions pour réduire l’empreinte carbone du chauffage

Les systèmes de chauffage jugés obsolètes et énergivores doivent être remplacés par des systèmes plus performants et bas-carbone – la pompe à chaleur étant l’alternative idéale. Ce changement va de pair avec un entretien régulier, indispensable pour préserver la performance du système.

L’isolation du logement est un facteur à prendre en considération, surtout pour les passoires thermiques. La déperdition de chaleur s’effectue principalement par le toit (25 à 30 %), les murs et les aérations (20 à 25 %), et les fenêtres (10 à 15 %). Pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique, l’État propose plusieurs aides telles que MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ, les certificats d’économies d’énergie (CEE) ou encore la TVA à taux réduit (5,5 %).

L’installation d’un thermostat programmable permet de maîtriser sa consommation de chauffage au plus près de ses besoins. Martelée l’année dernière pour éviter une crise énergétique liée à la guerre russo-ukrainienne, la température idéale est de 19 °C dans les pièces de vie et de 17 °C dans les chambres.

La fin des énergies fossiles

Dans la feuille de route de la transition énergétique et écologique, le gouvernement français envisage d’interdire le chauffage au gaz naturel en 2026. Ce dernier est à l’origine de 18 % des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES), dont 60 % imputables au chauffage des logements.

Depuis janvier 2022, les chaudières à gaz ne peuvent plus être installées dans des logements neufs individuels (2024 pour les logements collectifs). Les chaudières au fioul ou au charbon sont également concernées par cette interdiction depuis le 1er juillet 2022.

Méthodologie de calcul et sources

Quantité de carbone émise pour chauffer un bâtiment

● Diviser la quantité d’énergie nécessaire pour chauffer le bâtiment par le COP de l’appareil – ce premier calcul indique la quantité de combustible nécessaire au fonctionnement de l’appareil.

● Multiplier ladite quantité de combustible par l’intensité carbone.

Valeurs des facteurs d’émission : ADEME v23.2 et UK GHG Conversion Factors 2023 Calcul du coefficient de performance : Source EDF

À propos de Greenly

Créée en octobre 2019 par Alexis Normand (DG, ex-Directeur santé de Withings, HEC, Sciences-Po, passé par le bureau de Boston de Withings et Techstars), Matthieu Vegreville (CTO, X-Telecom, data scientist chez Withings) et Arnaud Delubac (CMO, ESSEC-Centrale, INSEE, précédemment chargé de communication digitale au cabinet du premier ministre), la société Offspend SAS, a lancé en janvier 2020 Greenly, première plateforme mondiale de comptabilité carbone avec près de 1000 clients entreprises en France, UK et USA. La climate tech permet aujourd’hui à toutes les entreprises, peu importent leur taille ou secteur, de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, en commençant par mesurer simplement leurs émissions de CO2. Une fois le bilan réalisé, Greenly les accompagne dans la définition d’une feuille de route pour les aider à s’aligner sur une trajectoire Net Zéro Contributor. Greenly a obtenu le label B-Corp en septembre 2022 et entend mettre à disposition son expertise à la communauté.

Pour plus d’informations merci de visiter le site https://www.greenly.earth/ Suivez Greenly sur Twitter : @Greenly, Linkedin et Instagram