Le mois d’octobre est le cybermoi/s, l’occasion de sensibiliser le public à la sécurité numérique.

La thématique 2023, est la cyber-responsabilité. ESET, 1er éditeur européen de cybersécurité (antivirus), revient sur les récents événements de cyberharcèlement qui ont nourri l’actualité des Français, pour partager ses conseils afin de lutter contre ce phénomène.

Face aux tentatives de suicide de plusieurs adolescents à la suite de harcèlement sur les réseaux sociaux, le gouvernement a avancé sur un texte de loi et plusieurs mesures pour lutter contre cette tendance qui se développe chez les jeunes. Parmi les actions présentées, les hauts représentants du gouvernement français souhaitent inclure des cours d’empathie, confisquer les téléphones des harceleurs voire les bannir des réseaux sociaux. Dans des cas plus graves, Elisabeth Borne, Première Ministre, laisse entendre la possibilité d’appliquer des peines de prison.

Par le biais de ces mesures, le gouvernement souhaite mettre en place des actions sévères et rapides à mettre en place pour lutter activement contre ce phénomène avant de prendre des proportions démesurées.

Benoit Grunemwald – Expert en Cybersécurité chez ESET France réagit :

« Deux difficultés favorisent le cyber harcèlement la première est qu’internet n’a pas de frontières et ne s’arrête jamais et l’autre est qu’internet regorge de contenus accessibles aisément et qu’il est possible de les exploiter àins malveillantes. Les photos et vidéos peuvent être détournées, avec ou sans intelligence artificielle, pour multiplier des attaques sur une cible. En ce sens, il n’est pas nécessaire que la cible réalise ou partage elle-même un contenu pouvant lui nuire.

En plus des mesures prises par le gouvernement, les parents doivent également prévenir les risques en rappelant à leurs enfants d’être vigilants. Le sentiment d’anonymat ou de confiance peut être particulièrement fort sur les réseaux et conduire à des comportements peu responsables.

Quels sont les conseils que l’on peut donner aux plus jeunes ? En prévention, ne pas partager ses informations personnelles, comme leur âge, leur école, leur domicile, etc… En cas de cyber harcèlement, conserver les preuves et se tourner vers des acteurs de confiance pour être accompagné. L’association e-enfance par exemple ou les autorités. »