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PARIS : Bilan de la quatrième édition de la Biennale des …

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PARIS : Bilan de la quatrième édition de la Biennale des Imaginaires Numériques

Les équipes de CHRONIQUES – Biennale des Imaginaires Numériques vous remercient d’avoir participé au succès de cette quatrième édition.

Après une édition 2022 ayant accueillie 100 000 visiteur·euses, l’édition 2024-2025 confirme son succès public et son rayonnement international.

Rendez-vous majeur de la création numérique, cette quatrième édition, qui s’est déroulée à Arles, Marseille, Aix-en-Provence, Avignon, et Istres du 7 novembre 2022 au 19 janvier 2025 a pleinement répondu aux ambitions de démocratisation et de décloisonnement de la création numérique.

L’hybridation, la diversité et le renouvellement des formes artistiques sont autant de défis que nous avons le privilège de relever dans nos programmations. Ces formats atypiques, souvent à la croisée des disciplines, incarnent la vitalité et la capacité d’invention de notre secteur. Ils nous invitent à repenser les cadres traditionnels pour laisser émerger des oeuvres riches, complexes, et profondément contemporaines.

Le public et la découverte des cultures numériques au plus grand nombre.

S’adresser à tous·tes et faire ensemble : voilà ce que nous voulions pour cette édition de la Biennale ! Pour cela nous avons pensé des offres dédiées à chaque public (de 18 mois à l’âge adulte) sous des formats différents : “Entrez Libres”, médiation, visites, minis-ateliers, ateliers de pratique artistique et numérique, workshop… La richesse des propositions nous a permis de toucher de nouveaux publics et d’en fidéliser d’autres. Convaincus de l’importance de ce que l’on appelle les droits culturels, nous avons mené plusieurs projets innovants où des jeunes (entre 15 et 25 ans) sont devenus acteur·rices d’un événement culturel de grande ampleur sur leur territoire mais aussi et surtout, acteur·rices de leurs savoir grâce à un apprentissage par les pairs. Ils et elles ont conçu différents projets de grande qualité : (signalétique d’exposition, audio-guide, organisation d’une table ronde, réalisation d’un outil de médiation en Réalité Augmenté…). Nos objectifs étaient clairs : valoriser les idées des jeunes, favoriser la liberté d’expression artistique et l’élaboration collective d’un contenu.

Les partenariats publics, culturels, privés : une biennale inscrite au coeur de l’écosystème régional. Les partenaires culturels de la Biennale, pour certains présents depuis la première édition ont poursuivi leur engagement à nos côtés. La Biennale a continué à tisser de nouveaux partenariats en s’implantant dans de nouveaux territoires tels qu’Istres et Arles, mais aussi en renforçant sa présence à Marseille, notamment à la Cité des Arts de la Rue et à l’Espace Julien, affirmant ainsi son rayonnement régional. Aussi, pour cette quatrième édition nous avons relancé les relations entreprises, affirmant un rôle de catalyseur après une année de césure. Grâce au mécénat collectif du Digital Art Club et à des partenariats spécifiques, un réseau d’entreprises a pu être fédéré pour renforcer le rayonnement entrepreneurial Aix-Marseille, tout en créant des synergies nationales et internationales. L’objectif est désormais de fidéliser et renforcer cet engagement autour de CHRONIQUES et de la Biennale, en capitalisant sur la dynamique de cette édition.

Le soutien à la création : avec la plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS. Cette quatrième édition à également marqué le lancement de nouveaux partenariats dans le cadre de la plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS, la plateforme d’accompagnement et de soutien aux artistes. De nouveaux partenaires nationaux ont ainsi rejoint les jurys et processus de sélections et se sont engagés aux côtés de CHRONIQUES dans le soutien et la diffusion d’oeuvres originales. Ces oeuvres, qui sont pour la plupart montrées en première lors de la Biennale des Imaginaires Numériques connaissent aujourd’hui des tournées de plus en plus conséquentes – chez les partenaires et au delà – à une échelle locale, nationale et internationale.

Les relations professionnelles : une première édition du Marché des Imaginaires Numériques (MIN). S’appuyant sur 20 années de coopération nationale et internationale, le MIN a offert une plateforme de rencontres, de réflexions et de collaborations intersectorielles. Son ambition est d’impulser des dynamiques nouvelles en réunissant artistes, startups, acteur·ices économiques et culturels. Axé sur l’innovation de rupture et les enjeux écologiques et sociaux, le MIN a permis aux professionnel·les de vivre une expérience collaborative, favorisant les synergies, renforçant les réseaux et imaginant des solutions pour relever les défis de demain.

Le rayonnement à l’international : présence de délégations internationales et européen·nes. Les projets de CHRONIQUES mettent l’accent sur l’innovation et les échanges transnationaux, en renforçant leur rayonnement international et en abordant les enjeux économiques du secteur des arts numériques. À travers des initiatives comme le Realities in Transition XR CAMP et les interventions autour de résilience économique des Industries culturelles et créatives proposées par le projet Digital Inter/Section, nous poursuivons notre engagement de valorisation des collaborations européennes et propose des solutions pour rendre les organisations culturelles plus résilientes face aux défis économiques actuels, tout en imaginant un avenir durable et inclusif pour les arts numériques.

L’équipe de CHRONIQUES adresse ses plus profonds remerciements au public, aux bénévoles, aux partenaires institutionnels, culturels, privés et mécènes, invités et partenaires internationaux, aux équipes techniques, de production, de communication, de médiation, d’administration, de relations aux entreprises et de projets européens et aux artistes, professionnel·les et intervenant·es.

Cette année encore, la Biennale des Imaginaires Numériques nous a offert une zone de joie et un espace accueillant pour la controverse et le bien commun.