Ces derniers mois, dans un contexte de remontée des taux d’intérêt, nous avons pu entendre des voix qui disaient que dans beaucoup de villes, en particulier à Paris, il faut attendre des décennies pour rentabiliser l’achat de sa résidence principale par rapport à la location.

Il s’avère que ce n’est pas vrai.

Certains résultats étaient tellement effrayants que nous avons décidé de présenter des calculs à l’aide de la plate-forme Calconomy, qui est un simulateur économique totalement transparent, c’est-à-dire que tous les paramètres utilisés sont consultables, notamment les caractéristiques du foyer simulé et les hypothèses macro-économiques.

Les résultats sont plutôt rassurants, même avec des hypothèses très défavorables à l’achat. Notre cas de base est l’achat d’un appartement de 40 m2 à Paris par un couple sans enfant. Les prix utilisés sont 12.000€ / m2 à l’achat et 25€ / m2 de loyer mensuel. Financement à 100% par crédit au taux d’intérêt de 3,5%. L’évolution des prix immobilier est supposée égale à l’inflation, et le taux de rémunération des livrets d’épargne est supposé rester à 3%.

Même avec ces hypothèses défavorables, le seuil de rentabilité est atteint au bout de 11 ans de détention de sa résidence principale. Nous avons également simulé quelques hypothèses différentes,en changeant à la fois un seul paramètre, tous les autres paramètres restant inchangés :

Qu’est ce qui peut expliquer la différence des résultats obtenus ? En écartant l’hypothèse d’une éventuelle erreur de calcul qui serait à l’origine des simulations alarmistes, on peut chercher les explications dans la précision du modèle Calconomy. En effet, il tient compte de tous les facteurs économiques qui touchent un ménage (la fiscalité, l’inflation, la plus-value réalisée, etc.), et ses calculs se font année par année au niveau le plus détaillé, et non pas par une formule globale simplifiée.

Calconomy est une startup française qui a l’ambition de démocratiser l’accès aux simulations économiques aussi bien pour les projets personnels que pour l’effet des réformes et des changements macro-économiques.