Christian Estrosi se félicite de la volonté du gouvernement de généraliser le dispositif de boutons d’appel déjà en place à Nice. 

La Première ministre, Élisabeth Borne, s’est déclarée favorable à la mise en place généralisée de boutons d’appel dans les établissements scolaires. Une mesure déjà mise en place à Nice.

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur :

 « Je me félicite des déclarations d’Élisabeth Borne qui se dit favorable à une généralisation des ‘boutons d’appel’ dans les établissements scolaires.

 En ce jour de rentrée scolaire, et dans le contexte actuel, c’est une nouvelle qui ne manquera pas de rassurer parents et enseignants.

 En 2015, à titre expérimental, nous avons fait à Nice le choix d’équiper nos établissements scolaires de boutons d’alerte, avant de généraliser le dispositif en 2016. Chaque établissement peut ainsi, sur simple pression, entrer en contact radio immédiat avec un agent du Centre de Supervision Urbain (CSU). Cela permet d’agir rapidement et d’envoyer, après une levée de doute effectuée grâce aux caméras de vidéoprotection du secteur, l’équipage le plus proche.

 C’est un dispositif efficace qui permet des résultats probants. Aujourd’hui, nous avons plus de 1.430 boitiers d’alerte installés dans la ville, comprenant les établissements scolaires, mais aussi ceux recevant du public, les lieux de culte, les salles de spectacle ou encore les commerçants. Sur les 1414 déclenchements qui ont eu lieu en 2023, près de 257 ont fait l’objet de faits avérés.

 Afin de compléter ce dispositif situé à l’intérieur des établissements, nous avons mis en place depuis 2020, des bornes d’appel d’urgence directement reliées au CSU qui permettent d’assurer la sécurité devant chaque entrée d’école.

 A Nice, tout est fait pour assurer la sécurité de chacun, notamment aux abords des établissements scolaires de notre territoire. Au-delà des boîtiers d’alerte, nous avons réalisé plus de 14 millions d’euros de travaux de sécurisation dans les écoles depuis les attentats de novembre 2015 à Paris et l’attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais : alarmes anti-intrusion, vidéophones, gâches électriques aux portes, grilles réhaussées, salle spécialement dédiée à la surveillance des écoles au sein du Centre de Supervision Urbain de la Ville, … 

Nous sommes aussi la première ville de France qui a choisi d’expérimenter la présence d’un policier non armé dans les écoles après accord à l’unanimité du conseil d’école. Un dispositif salué par tous dans les 29 établissements qui en bénéficient aujourd’hui.

 Ici à Nice, où nous avons inventé le ‘continuum de sécurité’, nous serons toujours au rendez-vous pour expérimenter tout dispositif permettant de renforcer encore le niveau de sécurité dans l’espace public. »