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NICE : L’enquête des besoins en main d’œuvre (BMO) dans les Alpes-Maritimes (avril 2025)
L’enquête Besoins en Main-d’Œuvre (BMO) dans les Alpes-Maritimes révèle une diminution des intentions d’embauche.
Pour la deuxième année consécutive, les intentions d’embauche dans le département des Alpes-Maritimes ont diminué. Dans un contexte marqué par des défis économiques et politiques, les projets de recrutement ont reculé de 12% sur un an. Au total, 46 470 emplois potentiels ont été recensés, ce qui représente une baisse de 6 140 projets de recrutement par rapport à l’année précédente. Cette tendance départementale reflète celle observée à l’échelle régionale.
Des signes encourageants
Malgré cette diminution, des signes encourageants permettent de rester positif en ce qui concerne le marché du travail. Le taux de chômage régional a atteint des niveaux historiquement bas. De plus, les employeurs estiment une nette baisse de leurs difficultés de recrutement (-11 points en un an), dans le sillage des efforts entrepris par France Travail pour accompagner les recruteurs.
Détails des résultats
Contrairement aux autres départements où les intentions d’embauche concernent majoritairement les entreprises de moins de 10 salariés, celles du département se répartissent entre les différentes tailles d’entreprises :
• moins de 10 salariés : 43%
• entre 10 et 99 salariés : 40%
• 100 salariés et plus : 17%
Seul le département des Bouches-du-Rhône présente une situation similaire.
Les secteurs à forte demande
Les secteurs à forte demande sont :
• Services (77% des intentions totales), avec une répartition de 27% dans les services aux particuliers et à la collectivité, 27% dans l’hébergement-restauration et 23% dans les services aux entreprises
• Commerce (12%)
• Construction (6%)
Parmi les 46 470 projets de recrutement du département, 25 070 (soit 54% des intentions d’embauche) sont jugés difficiles par les employeurs, un chiffre en net recul par rapport à l’année précédente (-11 points).
Sur le plan saisonnier
Plus d’un projet de recrutement sur trois (34%) est lié à une activité saisonnière en 2025, mais reste en deçà de la moyenne régionale à 39%. Les intentions d’embauche saisonnières représentent 15 610 projets de recrutement.
Les intentions d’embauche par secteur
Les services : 1er recruteur potentiel avec 77% des intentions d’embauche
Ce secteur est le plus gros recruteur du département avec 35 670 projets de recrutement (en recul de près de 10% sur un an). Les métiers les plus recherchés sont ceux des serveurs de cafés restaurants, des aides de cuisine, employés polyvalents de la restauration, des cuisiniers, des employés de l’hôtellerie et des aides-soignants.
Le commerce : 2e recruteur potentiel avec 12% des intentions d’embauche
5 640 projets de recrutement émanent des établissements commerciaux. 50% des projets sont jugés difficiles, soit 4 points de moins que la moyenne départementale. Les profils les plus recherchés sont ceux des employés de libre-service, des caissiers et des vendeurs en habillement, accessoires, articles de luxe, de sport, de loisirs et culturels.
La construction : 3e recruteur potentiel avec 6% des intentions d’embauche
2 710 projets de recrutement émanent de ce secteur. 60% des projets sont jugés difficiles. Les profils les plus recherchés sont ceux des plombiers chauffagistes, des ouvriers en électricité du bâtiment, des maçons qualifiés, des ouvriers qualifiés en menuiserie et en agencement du BTP.
L’industrie : 4e recruteur potentiel avec 3% des intentions d’embauche
1 340 projets de recrutement émanent de ce secteur. 66% des projets sont jugés difficiles. Le profil le plus recherché est celui des ouvriers qualifiés des industries chimiques et plastiques.
Les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs
1/ Serveurs de cafés restaurants
2/ Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration
3/ Cuisiniers
4/ Employés de l’hôtellerie
5/ Employés de libre-service
6/ Aides-soignants
7/ Agents d’entretien de locaux
8/ Professionnels de l’animation socioculturelle
9/ Aides à domicile et auxiliaires de vie
10/ Infirmiers et sages-femmes
Les 10 métiers jugés les plus difficiles à recruter
1/ Serveurs de cafés restaurants
2/ Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration
3/ Cuisiniers
4/ Aides-soignants
5/ Aides à domicile et auxiliaires de vie
6/ Employés de l’hôtellerie
7/ Infirmiers et sages-femmes
8/ Professionnels de l’animation socioculturelle
9/ Agents d’entretien de locaux
10/ Employés de libre-service
Méthodologie de l’enquête
L’enquête Besoins en Main-d’Œuvre (BMO) mesure les intentions de recrutement pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de poste ou de remplacements. Elle est réalisée avec le concours du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (CRÉDOC) depuis 2002.
L’édition 2025 a été réalisée entre octobre et décembre 2024. 33 980 établissements ont été contactés pour le département des Alpes-Maritimes. Le champ de l’enquête comprend les établissements relevant de l’Assurance chômage, de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d’embauche au cours de la période récente, du secteur agricole, du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, régions…), les établissements publics administratifs (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles…) et pour finir les officiers publics ou ministériels (notaires…).
L’enquête ne comprend donc ni les administrations de l’État (ministères…) ni certains établissements publics (Banque de France…).
Au final, l’enquête BMO 2025 est réalisée grâce à 7 590 questionnaires exploitables pour le département des Alpes-Maritimes, soit un taux de retour global de 22,3%.