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NICE : Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public Grand Prix de France, la réaction de Christian ESTROSI
Après la tenue du Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public Grand Prix de France, la réaction de Christian ESTROSI, maire de Nice, président de la Métropole Nice Côte d’Azur.
« Le Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public Grand Prix de France – Le Castellet s’est réuni ce matin pour entendre la présentation du rapport d’audit conduit, à la demande unanime de ses membres, par deux cabinets d’audit indépendants. Les éléments présentés par les cabinets externes ont permis d’identifier plusieurs points. Ils ont reçu des réponses étayées de la part de la direction générale du GIP. Après sa présentation aux membres du GIP, le rapport d’audit a fait l’objet d’une communication écrite à laquelle est adjointe la réponse de la direction générale du GIP. Un rapport consolidé sera ensuite produit par les cabinets d’audit.
Face aux allégations récemment proférées, nous retenons, s’agissant du déficit constaté que les auditeurs soulignent que « le poids des contributions annuelles des membres, s’il reste significatif, ne permet pas de couvrir l’intégralité des dépenses annuelles liées au prix du plateau ». En matière de ressources humaines, et plus particulièrement s’agissant des frais, le cabinet souligne que « les documents contrôlés n’ont pas révélé d’anomalie ».
Il est temps que cessent les mensonges et les accusations et que chacun assume ses responsabilités.
A l’échéance du contrat qui le liait à Formula One Management, le Groupement d’intérêt public du Castellet, fondé pour accueillir le retour du Grand prix de Formule 1 en France, est donc désormais sans objet.
Sa dissolution doit être prononcée.
A l’issue des explications fournies par les auditeurs et des réponses apportées, les manœuvres dilatoires de certains membres n’ont pas lieu de perdurer.
Dans l’attente, et pour honorer leur engagement contractuel avec les partenaires à l’échelle de la région Sud, le Conseil régional et la Métropole Nice Côte d’Azur ont souhaité procéder à des versements d’avances sur leurs engagements financiers pour procéder à la prise en charge d’une partie du passif.
Ces avances consenties par la Région et la Métropole Nice Côte d’Azur ont permis le paiement de très nombreux prestataires du GIP.
A ce jour, plusieurs prestataires demeurent en attente du paiement de leurs factures, plus d’un an après la dernière édition du Grand Prix au Castellet.
Cette situation est intenable et totalement inacceptable.
Comme la Région Sud, la Métropole Nice Côte d’Azur n’a pas vocation à demeurer éternellement au sein d’un Groupement dont certains des partenaires fondateurs voudraient tirer les bénéfices sans assumer leur responsabilité.
Alors qu’une mission est en cours pour examiner dans quelles conditions la France pourrait à nouveau accueillir, dans le calendrier de la Formule 1, l’organisation de futurs Grands Prix, il est regrettable que le Département du Var obère durablement les chances du circuit Paul RICARD de pouvoir l’accueillir à nouveau.
S’agissant des questions soulevées par le rapport d’audit et de la totalité des réponses apportées, nous choisissons, dans un souci de transparence, avec le Président du Conseil régional Renaud MUSELIER, de les communiquer au Procureur de la République. »