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NICE : 28e édition du festival de livre de Nice

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NICE : 28e édition du festival de livre de Nice

Ce jeudi 16 mai 2024 à la Villa Masséna, Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, son adjoint Jean-Luc Gagliolo, et le jury du 28e Prix Nice Baie des Anges ont couronné Camille de Peretti pour son roman L’Inconnue du Portrait en présence de Boualem Sansal, Président du Festival du Livre 2024.

Le jury, présidé par Franz-Olivier Giesbert, réunissait Paule Constant (de l’académie Goncourt), Irène Frain, Aurélie de Gubernatis, Didier van Cauwelaert, Laurent Seksik, Jean-Luc Gagliolo, Nicolas Galup ainsi qu’un jury populaire de dix lecteurs, amoureux des livres et des mots.

Le Prix Nice Baie des Anges sera remis au lauréat par Christian Estrosi lors de l’inauguration du 28e Festival du Livre de Nice (du 31 mai au 2 juin). Sous la présidence exceptionnelle de l’écrivain Boualem Sansal, plus de 200 auteurs se retrouveront à Nice autour du thème « Le courage » : Didier van Cauwelaert, David Foenkinos, Rémi Baille, Jean-Baptiste Andea, Philippe Besson, Eric Fottorino, Jean-Claude Ellena, Emmanuel Khérard…

Avec la prudence, la tempérance, la justice, le courage fait partie des vertus cardinales. Il est la force d’âme. Lorsque l’on est courageux, on a du cœur. C’est d’ailleurs l’étymologie latine du mot. Dans le cœur (cor, cordis) palpitent les sentiments, les grands élans, les belles émotions. En décidant de prendre le courage comme thème pour son édition 2024, le Festival du Livre de Nice rappelle que nombreux sont les écrivains qui, par leur œuvre, par leurs mots, ont eu cette fermeté de supporter, de braver les revers, les souffrances, les périls, qui ont avancé des idées hardies, qui ont engagé le combat contre les oppressions, les conformismes. Le choix de Boualem Sansal comme président s’imposait. Dans son pays, l’Algérie, malgré la censure, le harcèlement continu, l’auteur du Serment des barbares (Gallimard, 1999) n’a jamais cessé d’écrire, de dénoncer la terreur et l’emprise islamique, la corruption du pouvoir. Il pourrait reprendre à son compte l’apostrophe de Jean Jaurès à la jeunesse (1903) : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »