Vendredi 20 septembre c’est le World Clean Up Day (la Journée Mondiale du Nettoyage).
L’équipe du restaurant Marius Monaco espère réduire les déchets que les bénévoles trouveront pendant la marche annuelle de ramassage des déchets organisée par la Mairie et la Société Monégasque d’Assainissement ce samedi.
Les filtres et mégots de cigarettes constituent aujourd’hui la forme la plus courante de pollution plastique, avec environ 4,5 billions de mégots individuels polluant notre environnement (dont 40 % finissent dans les océans).
Vendredi et samedi, Marius distribuera gratuitement des cendriers de poche (grâce à la Mairie) à tous ses clients fumeurs, avec un message leur demandant de NE PAS jeter leurs mégots par terre et surtout de ne pas les jeter dans les égouts de la ville. Le restaurant utilisera également son réseau de médias sociaux pour promouvoir la nécessité d’une Principauté propre.
Les cendriers ronds en métal de 4,5 cm sont légers et résistants aux odeurs, se glissent parfaitement dans les poches et s’ouvrent et se ferment facilement.
Contrairement à une idée reçue, les mégots de cigarettes ne sont pas faits de papier mais sont principalement constitués d’acétate de cellulose, une matière plastique synthétique, et contiennent des centaines de produits chimiques toxiques.
Alors que les filtres de cigarettes, ou la partie en plastique des mégots, peuvent prendre jusqu’à 10 ans pour se dégrader complètement, les produits chimiques qu’ils libèrent peuvent rester dans l’environnement pendant de nombreuses années après la fin de vie du mégot lui-même. Ces toxines persistantes comprennent de l’arsenic (également utilisé dans l’empoisonnement des rats), le plomb (un poison qui peut affecter le développement cérébral des enfants) et la nicotine. Lorsque ces produits chimiques sont jetés de manière inappropriée au coin de la rue, par la fenêtre de la voiture ou dans un égout, ils libèrent lentement des toxines dans nos systèmes naturels d’eau et de sol, ce qui représente une menace sérieuse pour les personnes et l’environnement.
Les animaux ingèrent constamment ces plastiques, ce qui entraîne de graves risques pour la santé, notamment la suffocation et une mortalité accrue. Des microplastiques provenant de mégots de cigarettes ont également été retrouvés dans les tissus humains, ce qui suscite des inquiétudes quant à leurs effets potentiels sur la santé. |