MONACO : Monte-Carlo Jazz Festival avec Keziah JONES
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MONACO : Monte-Carlo Jazz Festival avec Keziah JONES
17e édition du Monte-Carlo Jazz Festival.
2023 marque la 17e édition du Monte-Carlo Jazz Festival orchestrée par la Direction Artistique de Monte-Carlo SBM et programmée en collaboration avec Reno Di Matteo.
Du 17 novembre au 2 décembre, le Festival propose des concerts intimistes à l’Opéra Garnier Monte-Carlo : on y entendra Ron Carter, Billy Cobham, Steve Gadd, Jan Garbarek, Macy Gray, Jeanne Added et après le succès de sa Master Class à l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo l’an dernier, Alex Jaffray animera « Le Son d’Alex » sur la scène de l’Opéra Garnier.
Mais aussi Pianoforte (Baptiste Trotignon, Bojan Z, Eric Legnini, Pierre de Bethmann), Kareen Guiock Thuram, Keziah Jones, Incognito, Thomas de Pourquery, Léon Phal et Dominique Fils-Aimé !
Fondé en 2006 par Jean-René Palacio, le Festival doit également son identité à ses parrains : Marcus Miller et Ibrahim Maalouf, qui ne manqueront pas le rendez-vous de cette 17e édition.
Outre ces légendes et aficionados de jazz, le MCJF propose une programmation cinématographique spécial jazz avec la projection du film Bird de Clint Eastwood en partenariat avec l’Institut audiovisuel de Monaco. Aussi, les nouvelles générations de musiciens de l’Académie Rainier III proposeront le concert Jazz & Modern Music et feront partie du projet.
Depuis 2022, les temps forts des Before et After verront leur résurrection dans de nouveaux lieux comme le Bar de la Rotonde du Casino Monte-Carlo et occuperont également le Crystal Bar de l’Hôtel Hermitage et le Bar américain de l’Hôtel de Paris.
KEZIAH JONES
A l’image de sa musique métissée qu’il qualifie de blufunk, Keziah Jones parcourt le monde depuis deux décennies. Ce style si personnel, mêle soul-funk, blues et rock aux rythmes africains. Rappelez-vous cette petite histoire, ce conte de fée, malicieux et intouchable comme une légende urbaine : le guitariste anglais, originaire du Nigéria a été repéré dans le métro. Il s’appelle Keziah Jones et avait inventé un style, mélange de blues et de funk : le BluFunk. Une major signe le génie, qui vend bientôt 300 000 exemplaires en France de “Blufunk is a fact”. Depuis, le génie n’est pas retourné faire la manche dans le métro, Keziah Jones a sorti un deuxième puis un troisième album, de façon plutôt discrète. En 2003, Keziah Jones est l’Orphée noir et revient brandissant l’album de toutes les fiertés : Black Orpheus. Proche du mythe et loin des illusions, le grand fauve semble s’être abreuvé, régénéré aux sources nigérianes, sur les traces du maître Fela Kuti. Se déplaçant entre Londres et Paris, toujours accompagné de sa guitare, Jones acquiert la réputation d’un musicien unique et d’un interprète charismatique au style ”hard funk” unique. En 1992, il sort son premier album, Blufunk Is A Fact, dont le premier single, devenu un classique, ”Rhythm Is Love”, connaît un succès mondial. S’engendrent les succès, notamment ”Where Is Life”, ”A Million Miles From Home”, ”Beautiful Emilie”, ”Femiliarise”, ”Kpafuca” ou encore ”1973”. Il travaille actuellement sur son premier album live, qu’il a enregistré en mai dans sa ville natale de Lagos, au Niger, avec son groupe composé de McNasty, du regretté Joey Grant et de la nouvelle édition, Alex ”Beanz” Miller. Il travaille également sur plusieurs projets musicaux, dont un septième album studio et une collaboration avec Philippe Cohen Solal intitulée Class Of 89. Après un passage remarqué au Monte-Carlo Summer Festival 2009, c’est à l’Opéra Garnier Monte-Carlo que l’artiste proposera son nouveau concert pour cette édition 2023.