MARSEILLE : Réouverture Notre-Dame, la PACA, deuxième rég…
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MARSEILLE : Réouverture Notre-Dame, la PACA, deuxième région la plus collectrice
Un élan de solidarité national et populaire sans précédent !
À quelques jours de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la Fondation Notre Dame, premier financeur des travaux de restauration avec 358 millions d’euros collectés, publie une analyse inédite des dons recueillis après l’incendie de 2019 et les résultats d’un sondage réalisé en juin auprès des donateurs et qui a recueilli plus de 3 000 réponses détaillées sur leurs motivations et souhaits à l’approche du 8 décembre. En cinq ans, ce sont 62 000 donateurs particuliers – dont 91 % de Français – qui ont témoigné d’un attachement profond à ce monument emblématique du patrimoine français en faisant confiance à la Fondation Notre Dame. 20 % d’entre eux se sont également engagés en faveur des aménagements intérieurs de la cathédrale.
Sources :
- Données issues de la Fondation Notre Dame, collectées auprès de 62 000 donateurs français et internationaux.
- Sondage réalisé le 1er juin 2024 auprès des donateurs de Notre-Dame (3 000 répondants)
« La collecte organisée après l’incendie de Notre-Dame est historique. Elle prouve l’attachement profond des Français, mais aussi du monde entier, à ce monument universel. Cet élan de générosité a transcendé les frontières, qu’elles soient géographiques, sociales, générationnelles ou religieuses. La restauration de Notre-Dame est véritablement l’œuvre de tous : c’est un hommage rendu par des milliers de citoyens à un lieu sacré et emblématique du patrimoine français » souligne Robert Leblanc, vice-président de la Fondation Notre Dame.
Une mobilisation particulièrement forte en Île-de-France
L’Île-de-France a joué un rôle central dans cette collecte. Avec 41 % des dons issus de cette région, elle a contribué à hauteur de près de 14 millions d’euros. Cette mobilisation s’explique principalement par la proximité géographique et symbolique de Notre-Dame avec ses habitants, et également par le développement historique de la Fondation Notre Dame à Paris depuis sa création.
Une générosité sans précédent qui dépasse les frontières franciliennes
Bien que l’Île-de-France occupe une place centrale, l’élan de solidarité s’est étendu à l’ensemble des régions françaises, témoignant d’un attachement collectif de tous les Français à Notre-Dame.
« Voici un petit don qui pourra aider un peu pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Ce n’est pas grand-chose mais il vient du cœur ». André B. Gap (06) le 17 avril – don de 20 €.
« Non pratiquant, mais sensible à l’âme des cathédrales et des petites églises. Je participe selon mes moyens et donne 100 €. Je renonce à la déduction d’impôts ! » Daniel R. Agde (34) le 17 avril – 100 €
« Les petits ruisseaux font les grandes rivières et les grandes rivières reconstruiront Notre-Dame de Paris. Bon courage ! » Monique B. Saint-Gratien (95) le 6 mai 2019 – 100 €
En nombre de donateurs, les régions les plus représentées (hors Île-de-France) sont l’Auvergne-Rhône-Alpes, suivie de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine, et les Hauts-de-France/Grand Est.
A proportion du nombre d’habitants, certaines régions sont particulièrement surreprésentées dans la collecte nationale. C’est le cas de la région PACA, qui représente 14 % des donateurs non franciliens, bien que cette région ne représente que 9 % de la population nationale, et plus particulièrement les départements des Alpes Maritimes et du Var. De même, l’Occitanie, avec 13 % des donateurs non franciliens, se distingue par sa générosité, notamment dans des départements comme les Pyrénées-Atlantiques et l’Hérault.
La générosité de ces régions semble corrélée aux dynamiques économiques régionales, et la capacité contributive de chacune si l’on regarde les indicateurs économiques régionaux. Cependant certaines régions comme l’Occitanie se démarquent en allant au-delà de leur poids économique : la région représentant 14 % des montants collectés hors Île-de-France, contre 11 % de contribution au Produit intérieur Brut.
Une solidarité qui transcende les frontières internationales
L’élan de générosité ne s’est pas limité à la France. Des donateurs de 103 pays différents ont contribué à la collecte, soulignant la dimension universelle de Notre-Dame de Paris. Les États-Unis, avec 75 % des montants collectés à l’international, et 17 % des donateurs, occupent une place centrale dans cette collecte, en raison notamment des liens historiques de la Fondation Notre Dame avec la fondation américaine Friends of Notre-Dame de Paris, créée par le diocèse de Paris. D’autres pays s’illustrent aussi par leur participation : l’Allemagne, avec 12 % des donateurs, la Belgique (7 %), le Canada, la Suisse et la Grande Bretagne (6% chacun), et l’Espagne, le Japon et la Russie (5 % chacun). Particuliers et entreprises ont contribué. En montant reçu, la Corée du sud et la Serbie rejoignent ce top dix des pays les plus généreux.
Des dons spontanés, issus du cœur, donnant lieu à une mobilisation populaire massive et inédite
Reflet d’une émotion considérable et de l’attachement de chacun à Notre-Dame de Paris, cette collecte a touché toute la société, indépendamment des origines sociales ou géographiques. Preuve en est avec 2/3 des dons inférieurs à 100 euros, reçus avec des témoignages et courriers bouleversants de donateurs ayant contribué selon leurs moyens, parfois modestes. Le don moyen à l’échelle nationale s’élève à 253 €, et reste à un niveau remarquable hors Île-de-France avec 183 €.
Au total, près de 1 Français sur 200 a contribué à la restauration de Notre-Dame, soit l’équivalent d’un foyer sur 100.
Un engagement durable pour l’avenir de Notre-Dame
Depuis l’incendie de 2019, l’attachement des donateurs à Notre-Dame s’est exprimé de manière constante et pérenne. Parmi les 62 000 donateurs de la Fondation Notre Dame, près d’un cinquième ont également choisi de soutenir la collecte complémentaire initiée en 2021 et dédiée aux aménagements intérieurs de la cathédrale. Cette campagne a permis de récolter 7 millions d’euros supplémentaires nécessaires autant pour le mobilier liturgique que pour les équipements techniques intérieurs (son, lumière notamment). Un sondage réalisé auprès des donateurs de la Fondation en juin 2024 révèle également des motivations profondes et variées à leur participation. Pour 50 % des 3 000 répondants, Notre-Dame demeure un symbole de la chrétienté. 19 % des donateurs disent avoir été touchés de manière personnelle par l’incendie, tandis que 15 % ont souhaité préserver ce patrimoine exceptionnel. Enfin, 9 % affirment entretenir un lien personnel ou spirituel avec la cathédrale. À la réouverture du monument, 76 % souhaitent découvrir en personne les travaux réalisés par les compagnons, 59 % envisagent de participer à une célébration religieuse, et 43 % espèrent assister à un concert de la Maîtrise, soulignant l’attrait spirituel et culturel de ce lieu emblématique. Enfin, l’engagement des donateurs dépasse les travaux de restauration. 80 % d’entre eux souhaitent continuer leur soutien à la cathédrale après la réouverture.
« J’avais l’habitude, pendant des années, de rentrer dans Notre Dame lorsque je me promenais dans le quartier, l’occasion de m’asseoir dans l’une des chapelles et de penser aux personnes que j’aimais et qui ont disparu. »
Evelyne M.
« Je ne suis pas croyant mais j’ai toujours été fasciné par ce lieu grandiose qui dégage une atmosphère particulière et envoutante ! »
Christian F.
« Ce monument est un symbole connu dans le monde entier, petite, c’est à travers le film « Notre Dame de Paris » avec la belle Lollobrigida que j’ai ressenti le pouvoir de ce lieu. Plus tard, en y entrant, c’est l’Histoire avec un grand H et la beauté de son architecture qui m’ont émue. Elle est pour moi, un refuge, un joyau que je veux éternel. »
Joël T.
« La première fois que je suis allée à Notre-Dame, j’étais une petite fille accompagnée de ma maman qui souhaita me faire visiter la Cathédrale en sortant de L’Hôtel Dieu où était hospitalisé mon papa ; j’étais particulièrement triste. J’y suis retournée d’autres fois …La dernière, ce fut peu après les attentats du Bataclan … »
Geneviève I.