MARSEILLE : Les devenirs terrestres de la pensée, par Did…
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MARSEILLE : Les devenirs terrestres de la pensée, par Didier DEBAISE, philosophe
Opera Mundi informe de son premier festival d’idées sur l’écologie, qui se tiendra à Marseille du 27 janvier au 1er février.
Ce festival marque 10 ans de réflexions pluridisciplinaires et partagées autour des défis posés par les changements climatiques et environnementaux.
10 ans de programmations durant lesquelles les publics les plus larges (40 000 participants) ont pu se confronter à la pensée la plus actuelle sur les nouveaux récits et paradigmes entourant les avenirs terrestres.
FESTIVAL OPERA MUNDI 10 ANS
Repenser nos interdépendances
Du 27 janvier au 1er février 2025 à Marseille.
8 conférences suivies d’Apero Mundi dans 7 lieux culturels à Marseille.
Entrée gratuite, sur réservation (ouverture des réservations le 27 déc.).
27 jan. 19h Valérie Masson-Delmotte, paléoanthropologue
28 jan. 19h Frédérique Aït-Touati, historienne des idées
29 jan. 19h François Gemenne, politologue de l’environnement
30 jan. 19h Vinciane Despret, philosophe des sciences
31 jan. 18h Didier Debaise, philosophe
01 fév. 11h Pierre-Henri Gouyon, biologiste
01 fév. 15h30 Jean-Baptiste Fressoz, historien de l’environnement
01 fév. 17h Jérôme Gaillardet, géochimiste
01 fév. 19h FIESTA MUNDI à La Fabulerie
Un festival anniversaire avec 8 penseurs phares de l’écologie
Le temps d’une semaine à Marseille, ce festival d’idées propose une large réflexion sur les enjeux environnementaux, en suivant les sillons ouverts par huit grands formats de la pensée contemporaine, tels la climatologue Valérie Masson-Delmotte (GIEC), le célèbre politologue François Gemenne ou la philosophe Vinciane Despret dont les ouvrages sur notre relation au monde animal sont traduits dans le monde entier !
Entre réflexions sur l’environnement, sciences et arts
Repensons avec eux les interdépendances du vivant, du microbiologique au géopolitique en dépassant les clivages institués par la modernité. Que l’on soit humain ou non humain, quoi ces interrelations conditionnent-elles nos existences et l’habitabilité de la Terre ? Quelles nouvelles alliances, manières d’être et d’agir pourraient être envisagées pour prendre soin du monde ? Face au changement climatique, quels leviers d’actions sont envisageables ? Biodiversité ou transition énergétique, les concepts qui régissent nos actions sont-ils toujours opératoires ?
Et parce que le savoir gagne à croiser l’art, le festival sera pimenté de rendez-vous originaux et créatifs, avec l’intervention surprise de la compagnie Le Singe debout lors de 2 conférences, une soirée festive dansante concoctée par Radio Grenouille, et une exposition témoignant de 10 ans de rencontres, d’ateliers et de réflexions créatives.
Dans 7 lieux culturels marseillais ouverts sur le monde
Le festival se déploie au fil des lignes de tramway T2 – T3 : Cosquer Méditerranée le 27 janvier, le Théâtre Joliette le 28 janvier, les Archives départementales – ABD le 29 janvier, le Mucem le 30 janvier, Le Frac Sud – Cité de l’art contemporain le 31 janvier, le Conservatoire Pierre Barbizet – INSEAMM le 01 février et enfin La Fabulerie le 01 février encore.
La jeunesse marseillaise mobilisée
Durant cette semaine, les scolaires ne seront pas en reste. Une centaine d’écoliers et collégiens ainsi que près de 600 lycéens rencontreront Valérie Masson-Delmotte, Vinciane Despret et Pierre-Henri Gouyon au long de cette riche semaine. Au programme, des conférences Abécédaire® au Mucem avec les plus jeunes et des Rencontres avec une discipline, un chercheur, un parcours au sein des lycées Thiers, Antonin Artaud et Marseilleveyre.
31 jan. 19h Les devenirs terrestres de la pensée
Par Didier Debaise, philosophe (Univ. Libre de Bruxelles)
Frac Sud – Cité de l’Art contemporain, Marseille, entrée libre sur réservation
Avec l’idée de « géophilosophie », les philosophes Gilles Deleuze et Félix Guattari ont proposé dans les années 70 une approche concrète et sensible du réel permettant d’instaurer des formes collectives d’interdépendance. En nous apprenant à retracer la singularité de nos héritages, en les situant historiquement et géographiquement,. Cette approche ouvre des voies pour construire de nouveaux modes de pensées, de sensibilités et affects qui sachent rendre compte de nos rapports de dépendance à nos milieux d’existence. Comment cette idée de « géophilosophie » pourrait aujourd’hui retrouver une nouvelle actualité, dans le voisinage d’une série d’autres penseurs. Dans quelle mesure peut-elle nous aider à penser et habiter ce que le philosophe Bruno Latour appelait le « nouveau régime climatique » ?
SOURCE : Festival Opera Mundi 10 ans.