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MARSEILLE : La production de crédits à l’habitat s’établit à 10,1 milliards en juillet

La production CVS de crédits à l’habitat hors renégociations s’établit à 10,1 Mds€ en juillet (après 11,1 Mds€ en juin).

Le taux de croissance annuel des encours de crédit à l’habitat poursuit son ralentissement (+2,7 % en juillet 2023, après +3,3 % en juin). Cette croissance demeure cependant nettement plus élevée à celle de tous nos voisins européens et plus de trois fois supérieure à la moyenne de la zone euro.
Le taux d’intérêt moyen des crédits à l’habitat, hors frais et assurances, ressort à 3,43 % en juillet pour les nouveaux prêts hors renégociations, en hausse de 18 points de base par rapport au mois précédent, mais reste toujours en deçà des taux moyens pratiqués dans les autres grands pays de la zone euro.
Le taux de croissance annuel des encours de crédits à la consommation est quasi stable à +2,7 % en juillet (après +2,8 % en juin).
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre panorama des prêts à l’habitat des ménages en ligne ici (page en cours de mise à jour).

Note : Le crédit renouvelable (autrefois appelé crédit permanent ou en anglais revolving credit) est une forme de crédit consistant à mettre à disposition
d’un emprunteur une somme d’argent réutilisable au fur et à mesure de son remboursement pour financer des achats non prédéfinis.
Au sein des crédits à la consommation, les crédits renouvelables (+9,4 % en juin 2023, en glissement annuel), le crédit-bail (+13,6 % en juin 2023) et les crédits sur le lieu de vente (+7,8% en juin 2023) sont les composantes les plus dynamiques.
En revanche, l’encours des découverts baisse fortement (-12,7 % en juin 2023, en glissement annuel) et la croissance des prêts personnels, qui constituent près de la moitié des encours de crédits à la consommation, ralentit (+2,4 % en juin, après +7,5 % en mars).

Complément méthodologique

– Les ‘particuliers’ forment un sous-ensemble du secteur des ‘ménages’ qui inclut également les entrepreneurs individuels.
– Sont ici présentés les seuls crédits distribués aux particuliers résidents par des Institutions Financières Monétaires résidentes.
– Les taux de croissance des encours sont calculés à partir des variations d’encours (opérations de titrisation incluses) en corrigeant d’effets ne résultant pas de transactions économiques avec la clientèle, en particulier les passages en perte de créances irrécouvrables (pour des raisons techniques, les effets des variations des cours de change ne sont pas corrigés).
– Les taux de croissance annuels sont ceux des prêts mis en place, la production des nouveaux crédits représente les nouveaux crédits octroyés, même lorsqu’ils ne sont pas encore effectivement versés à l’emprunteur, conformément à la méthode harmonisée de la BCE ; la production de nouveaux crédits diffère donc des variations mensuelles d’encours de crédits (encours enregistrés après le décaissement effectif des fonds et diminués des amortissements des anciens crédits).
– Conformément aux définitions harmonisées de la BCE, les taux recensés sont des taux effectifs au sens étroit (TESE), ils correspondent à la composante intérêt du Taux Effectif Global (TEG)
– Les ménages modestes sont définis comme ceux dont le revenu annuel net avant impôts est inférieure ou égale à 30 k€.
– Depuis 1er octobre 2021, la Banque de France propose également une estimation avancée de la production de crédits nouveaux et du taux d’intérêt moyen, obtenue à l’aide d’un modèle intégrant les conditions de marché (taux d’intérêt de référence, droits de mutation…) et les valeurs passées des variables estimées. La déviation absolue de prévision est en moyenne de 0,3 milliard d’euros sur longue période, soit 1,5% du flux brut moyen, et de 1 point de base pour les taux.