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MARSEILLE : La croissance sur un an des crédits au secteu…

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MARSEILLE : La croissance sur un an des crédits au secteur privé reste positive

En octobre 2024, la croissance des concours au secteur privé atteint +1,5 % sur un an, inchangée par rapport au mois précédent (cf. tableau 2).

Les crédits aux sociétés non financières progressent un peu plus rapidement (+2,1 % en octobre, après +1,7 % en septembre) tandis que l’encours de crédits aux ménages est quasiment stable (-0,1 % en octobre).

Dans un contexte de normalisation, la baisse des dépôts à vue (M1) continue à se modérer en rythme annuel en octobre, tout comme la croissance des dépôts rémunérés, sous l’effet du recul des dépôts à terme inférieurs à 2 ans qui enregistrent des flux négatifs (cf. tableau 1). Après prise en compte des engagements et avoirs monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro, le taux de croissance de la composante française de l’agrégat monétaire M3 de la zone euro ralentit en octobre (+2,6%, après +3,1% en septembre).

Les ressources incluses dans M3 (hors billets et pièces) sont constituées des placements d’une durée inférieure ou égale à 2 ans que les agents détenteurs de monnaie (ménages, sociétés non financières, administrations publiques hors administration centrale, sociétés d’assurance, fonds de pension, organismes de placements collectifs (OPC) non monétaires, entreprises d’investissement et organismes de titrisation, pour l’essentiel) détiennent auprès des institutions financières monétaires (IFM).
Les institutions financières monétaires (IFM) comprennent les établissements de crédit, les sociétés de financement, la Caisse des dépôts et consignations, les OPC monétaires et la Banque de France.
Les comptes sur livrets comprennent les livrets A et bleus, les livrets de développement durable et solidaire, les comptes d’épargne logement, les livrets d’épargne populaire, les livrets jeunes et les livrets ordinaires. L’épargne réglementée est en partie centralisée au Fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts et consignations et ne fait ainsi que transiter par les bilans des banques. Les pensions sont des opérations d’achats temporaires de titres par la clientèle (notamment entreprises, assurances et OPC non monétaires). Les titres de créance à deux ans au plus comprennent principalement des Negotiable EUropean Commercial Paper (NEUCP) émis par les banques françaises et souscrits par des clients qui n’ont pas la qualité d’établissement de crédit ou d’OPC monétaire.
Les concours à l’économie englobent l’ensemble des financements apportés par les IFM aux secteurs public et privé résidents, sous forme de crédits et de titres (titres de dette et actions). Pour les crédits aux ménages et aux sociétés non financières (SNF), les cessions/titrisations avec sortie du bilan des banques sont réintégrées.
Les concours extérieurs nets, correspondent au solde (créances moins engagements) des opérations des IFM avec le reste du monde.
Les ressources de long terme des IFM contiennent le capital et réserves, les titres de dette à plus de 2 ans émis par les IFM, les dépôts de durée supérieure à 2 ans et les dépôts des administrations centrales.
Le poste « Divers » englobe le solde des créances et des engagements inter-IFM, le net des autres postes du bilan (produits financiers dérivés, décalages comptables, immobilisations) et la monnaie en circulation.
Les taux de croissance des encours sont calculés en corrigeant les variations d’encours des effets ne résultant pas de transactions économiques, en particulier des corrections d’erreurs de classement, mais pas des effets de change.
Les données d’encours, de taux de croissance annuel, de flux cumulés sur 12 mois publiées dans ce Statinfo sont non corrigées des variations saisonnières, mais les données de flux mensuels le sont.