A Marseille, le marché de l’immobilier ne faiblit pas. Les ventes et achats augmentent même dans plusieurs secteurs, comme les quartiers Nord ou le Sud-Est de la cité phocéenne.

Le marché de l’immobilier, dans la cité phocéenne, est l’un des plus dynamiques de l’Hexagone. Quels sont cependant les secteurs où les ventes et achats sont les plus nombreux lors de ce premier semestre 2024.

Rachid Bel Hadj, directeur des ventes pour Foncia transactions, à Marseille, apporte ses précisions.

Deux secteurs qui cartonnent à Marseille

Les derniers chiffres de Foncia Marseille sont sans appel : dans la cité phocéenne, deux secteurs brillent quand il s’agit d’achat et de vente. Il s’agit des 9e et 10e arrondissements de la ville, qui connaissent une hausse de 10 % en termes de volume par rapport à l’an dernier, mais aussi de trois arrondissements des quartiers Nord (+6%).

Concernant ces derniers, Rachid Bel Hadj explique : « On constate un attrait particulier pour ce secteur, qui est dû au prix du m2, nettement inférieur à ceux des autres quartiers de la ville. Il existe un réel phénomène et une forte demande en ce qui concerne les petites maisons, vouées à devenir des résidences principales ».

Dans les 14e, 15e et 16e arrondissements, les biens se vendent très vite. Ce sont des petites maisons, à un prix entre 200 et 250.000 euros, soit des tarifs introuvables ailleurs à Marseille. De plus, les quartiers Nord sont un investissement locatif intéressant, la rentabilité y existe. C’est un bon placement.

Mazargues, Roy d’Espagne, le Redon…

À travers les 17 commerciaux qu’il dirige, Rachid Bel Hadj jouit d’une vision globale de l’état du marché phocéen, même si plusieurs facteurs sont à prendre en compte, dont la localisation de son agence. Mais une chose est certaine : les quartiers « les plus prisés » du moment sont ceux « du haut de Sainte Marguerite, du Redon, de Mazargues ou encore, du Roy d’Espagne », explique-t-il.

Le prix moyen au m2 à Marseille par Foncia :

1er et 2d, 4éme : 3 400 €

5,6,7,8éme : 3700 €

11,12,13 : 2950 €

9éme,10 : 2800 €

3,14,15,16éme : 1745 €

Les ventes s’y font ainsi « rapidement et facilement », à des prix « identiques à ceux de l’année dernière ».

Dans ces quartiers-là, aujourd’hui, la plus grosse difficulté est surtout de trouver des vendeurs, car la demande, elle, existe toujours.

La Timone ou la Capelette progressent

Le portrait-robot de ces acheteurs s’apparente, à Marseille, à celui d’un couple de moins de 40 ans, avec deux enfants, « qui essaie de trouver sa résidence principale », complète Rachid Bel Hadj.

À ce petit jeu, d’autres quartiers tirent leur épingle du jeu actuellement, comme ceux de La Timone et de la Capelette. « Les ventes en tant que résidences principales s’y multiplient ces derniers mois », affirme l’expert.

Quoi qu’il en soit, le marché de l’immobilier, à Marseille, se porte bien et il s’agit d’une tendance qui n’est pas près de s’essouffler. « Le marché y est toujours dynamique : quoi que l’on entende sur Marseille, la ville est toujours attractive », conclut Rachid Bel Hadj.