L’UFC – Que Choisir a publié ce mardi une étude sur les retards qui affectent les réseaux régionaux de transports et singulièrement le réseau TER Sud.

Le taux de fiabilité des TER en région Sud a atteint en 2023 un niveau loin de l’objectif contractuel fixé par la Région. Ce taux ne reflète pas les performances de régularité du réseau TER en constante amélioration depuis 2015 (+ 10 points). Il reste 7 points supérieur au taux constaté en 2015 au moment de la prise de responsabilité de la majorité actuelle.

Face à ce constat et pour que 2023 reste un cas isolé, la Région Sud apporte 3 réponses :

1. CORRIGER – Rectifier le tir et revenir à des chiffres acceptables

La Région Sud a pris des mesures immédiates pour corriger une qualité de production défaillante et répondre aux attentes des voyageurs. A la demande de la Région, la SNCF a proposé un plan d’actions qui a permis un retour, dès janvier 2024 à une régularité conforme aux objectifs fixés dans la convention liant la SNCF à la Région.

2. SANCTIONNER – Mettre la SNCF face à ses responsabilités

La détérioration en 2023 de la qualité de service a conduit la Région Sud, en application des dispositions contractuelles, à appliquer à la SNCF un malus de 2,5 millions d’€. Dans la nouvelle convention TER, le régime des pénalités est encore durci avec un montant maximal porté à 4 millions d’€.

3. INVESTIR – Des investissements massifs et des choix politiques pour des résultats de long terme

La Région Sud investit chaque année 350 millions d’€ pour moderniser son réseau ferroviaire et initie des grands chantiers comme :

La Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur : plus de trains et des trains plus fiables de Marseille à Nice. 2 trains rapides par heure entre Marseille et Nice – 6 trains par heure entre Cannes et Menton – 2 trains par heure entre Saint-Cyr-sur-mer et Carnoules,
Les RER métropolitains : 4 projets de Service Express Régionaux Métropolitains (SERM) à Avignon, Aix-Marseille-Provence, Toulon et Nice-Côte d’Azur avec une fréquence au quart d’heure de type RER,
L’ouverture à la concurrence : la Région Sud est la première Région de France à ouvrir à la concurrence l’exploitation de ses TER. L’objectif est de fiabiliser l’offre TER grâce à l’acquisition de rames neuves et la construction de 3 nouveaux sites de maintenance. De plus, dans ces nouveaux contrats, la Région Sud fixe des objectifs de régularité plus élevés (97 à 98 %) et un régime de bonus-malus 4 fois plus rigoureux.

« La ponctualité de nos trains est un combat permanent. Depuis 2015, nous observons un vrai redressement de la qualité de la production ferroviaire. Ce redressement a malheureusement été interrompu en 2023. C’est ce que démontre l’étude UFC – Que choisir.  Pour la Région Sud, qui investit chaque année 1 milliard d’€ dans son système de transports, c’est intolérable. Dans ce combat, nous sommes aux côtés des voyageurs et nous avons mis la pression sur la SNCF pour des corrections immédiates. C’est ce que nous observons en 2024 avec une ponctualité des trains plus conforme à nos attentes. Ce sera le cas à plus long terme avec les orientations prises en matière d’infrastructures et d’ouverture à la concurrence », déclare Jean-Pierre SERRUS, Vice-Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports et de la mobilité durable.