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MARSEILLE : « Ce que pense la main », exposition de la coll…

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MARSEILLE : « Ce que pense la main », exposition de la collection du Frac Sud

Avec les œuvres de Dominique Angel, Leonor Antunes, Armand Avril, Thea Bernard, Katinka Bock, Pauline Curnier Jardin, Raphaël Emine, Ymane Fakhir, Éléonore False, Sandra Lecoq, Seulgi Lee, Pat McCarthy, Pascale Mijares, Olivier Millagou, Keita Mori, Stéphanie Nava, Pascal Navarro, Roman Signer, Vladimir Škoda et Adrien Vescovi.

À travers « Ce que pense la main », le Frac Sud propose dans ses murs un nouveau déploiement d’œuvres permettant de lire ou relire l’histoire de sa collection à travers le prisme du rapport de l’artiste à la main et le répertoire de gestes singuliers que forment ces créations.

Imaginée en deux temps sur l’année avec une seconde partie à l’été, l’exposition présente des oeuvres d’artistes de différentes générations pour certaines entrées récemment dans la collection témoignant de l’actualité et de la résurgence très forte de ce questionnement dans les pratiques artistiques contemporaines.

Si étymologiquement, le mot « art » renvoie d’abord à l’idée d’un savoir-faire (pour les Grecs, l’art était d’abord une tekhnè– une technique), on a dès l’époque moderne, différencié voire opposé les beaux-arts et les arts décoratifs. Ici les œuvres proposées permettent de mesurer la porosité entre ces domaines artistiques et la libre circulation des gestes et des expressions.

Ces oeuvres dialoguent dans un accrochage archipel autour de trois grandes thématiques : « La main démiurgique » ou la puissance créatrice de la main, « L’artialisation » ou révolutionner la perception du réel et « Syncrétisme Pop » ou l’art sous influences. À travers elles, le rapport à la nature, la prise en compte de l’espace et de l’architecture, les notions d’hybridation, de patchwork ou de recyclage, y compris dans leurs acceptions sociales et politiques, constituent autant d’entrées pour découvrir cette exposition.

Cette exposition rend également hommage au projet de l’architecte du bâtiment du Frac Sud, Kengo Kuma et à son geste origamique, avec ces panneaux de verre conçus par des artisans et ayant pour ambition de faire image dans la ville.

SOURCE : L’actualité de Frac Sud jusqu’au 31 mars.