MARSEILLE : 5 170 000 habitants en Provence-Alpes-Côte d’…
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MARSEILLE : 5 170 000 habitants en Provence-Alpes-Côte d’Azur au 1er janvier 2022
Au 1er janvier 2022, 5 170 312 personnes vivent en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Entre 2016 et 2022, la population régionale croît en moyenne de 0,5 % chaque année, un rythme supérieur au niveau national (+0,4 %) mais plus modéré que dans les autres régions du sud de la France. Le solde migratoire, différence entre les installations dans la région et les départs, est désormais le principal moteur de la hausse de population.
Le Var reste le département le plus dynamique, au 12ème rang de la France métropolitaine.
Les communes de 5 000 à moins de 50 000 habitants sont celles qui gagnent le plus souvent des habitants. Parmi les plus grandes communes de la région, Fréjus, Toulon et Cagnes-sur-Mer connaissent les plus fortes croissances de population.
Populations de référence 2022
Michaël Boyadjian, Olivier Sanzeri (Insee).
Le dynamisme croissant de la région Sud ne se dément pas. Comme l’explique l’Insee, notre Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule collectivité de France pour laquelle la population a poursuivi sa croissance après la période 2011-2016. Selon les derniers chiffres de l’institut spécialistes des statistiques, elle recensait au 1er janvier 2022 5,17 millions d’habitants. Sur les six dernières années, donc depuis 2016, il a été observé une hausse de la population de 24.700 âmes par an (+0,5%). C’est légèrement plus que lors de la précédente époque analysée (+0,4% chaque année). Maintenant, si l’on se penche sur les six départements qui forment l’ensemble régional, on constate que tous n’ont pas eu le même impact.
Le Var devant les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence
Loin devant tous les autres, le Var est celui qui a eu la plus grande attractivité (+0,8% par an). Il se place au-dessus des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence (0,5%), mais aussi des Bouches-du-Rhône (+0,4%). Comment expliquer que le territoire varois soit à ce point supérieur à la moyenne dans ce domaine ?
Il faut, pour le comprendre, regarder du côté du solde migratoire, qui correspond à la différence entre les départs et les arrivées de nouveaux résidents. Pour Toulon et ses environs, sa contribution annuelle est de 1%, quand la moyenne régionale est de 0,4. Seules les Alpes-de-Haute-Provence rivalisent à ce sujet (+0,8).
Précisons que le Var est sur une dynamique semblable à celle de 2011-2016 pour ce qui est de l’accroissement de sa population (+0,8% chaque année). Or, l’immigration étant plus importante qu’avant (0,2 point de différence), cela signifie que l’autre facteur à prendre en considération, le solde naturel, est en baisse.
Le Var reste le département le plus attractif de Provence-Alpes-Côte d’Azur : voici les communes qui se démarquent