LYON : Les entreprises paient leur assurance 20% trop che…
Partager :
LYON : Les entreprises paient leur assurance 20% trop cher en moyenne
Après avoir augmenté de 10% en moyenne en 2023, les tarifs des assurances B to B vont encore croître de 5% en 2024.
Un coût considérable pour les entreprises, puisque les frais d’assurance représentent 2 à 5% de leur chiffre d’affaires. Il apparaît donc urgent pour elles de revoir leurs contrats et de mieux adapter leurs garanties : elles paient en moyenne 20% de trop à leur assureur. Doublons de garanties, actions de prévention non valorisées ou encore hausses de primes injustifiées, les pistes d’économies et de renégociation s’avèrent nombreuses. En 2024, pour la cinquième année consécutive, le montant des primes d’assurance pour les entreprises augmentera : sous l’effet conjugué de l’inflation, de l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles et des risques géopolitiques, les assureurs B to B vont pratiquer des hausses de tarifs de 5% en moyenne en 2024. Les prix pourraient progresser encore plus pour certains types d’assurance : la couverture des flottes automobiles ou la cyber-protection notamment devraient voir leurs tarifs s’envoler. L’addition risque donc de s’avérer salée pour les entreprises, puisque ces primes représentent 2 à 5% de leur chiffre d’affaires en moyenne. Pour autant, elles ne sont pas vouées à subir indéfiniment ces hausses : un examen attentif de leurs contrats existants montre qu’elles paient en moyenne 20% trop cher leurs primes d’assurances.
Trop de garanties payées deux fois
Premier facteur de surcoût, les doublons de garanties. Il s’avère extrêmement fréquent, par exemple, que des entreprises aient souscrit une responsabilité civile qui protège également leurs locaux et leur flotte automobile. Mais que, faute d’avoir suffisamment examiné leurs garanties, elles paient par ailleurs une assurance pour leurs locaux, et une autre pour leur flotte automobile : elles paient donc deux fois pour les mêmes garanties. Autre doublon classique, spécifique aux flottes automobiles : de nombreuses entreprises souscrivent une garantie perte financière pour leurs véhicules auprès d’un assureur… et paient cette même garantie à la société qui leur fournit ces véhicules en leasing.
Mieux valoriser les actions de prévention des risques menées par l’entreprise
L’autre grande source de surcoûts provient du fait que bon nombre d’entreprises négligent d’informer leur assureur des actions de prévention qu’elles mènent. Qu’elles aient, par exemple, organisé des opérations de sensibilisation aux risques routiers auprès de leurs salariés, ou encore qu’elles aient compartimenté leurs locaux pour limiter les risques de propagation d’un incendie, ces actions sont pourtant de nature à faire baisser le montant des primes, notamment dans le cadre d’appels d’offre. Faute de le savoir, les entreprises oublient fréquemment d’en faire mention, et continuent donc à payer les mêmes primes que si elles n’avaient mené aucune action de prévention. Enfin, certains partenariats permettent de limiter les frais de réparation ou d’entretien des biens assurés. Passer, par exemple, une convention avec un spécialiste de la réparation de pare-brise permet de limiter le coût d’entretien d’une flotte automobile, et donc au final celui de la prime d’assurance.
L’examen attentif de tous ces éléments permet déjà de faire sensiblement baisser la note. « C’est pourquoi nous commençons toujours, lors de nos interventions chez nos clients, par une phase d’audit de l’ensemble de leurs contrats d’assurance, explique Catherine Colombie, directrice Protection Sociale et assurance pour le cabinet spécialisé Spartes. Ensuite, nous passons à une phase de négociation avec l’assureur. En particulier, nous examinons toutes les hausses de primes, afin de vérifier qu’elles sont bien justifiées. Par exemple, si une entreprise connaît une hausse de sinistralité exceptionnelle, l’assureur ne peut pas augmenter ses tarifs comme si cette hausse était récurrente. Nous engageons alors avec lui des discussions pour convenir d’une hausse raisonnable ». Au total, après l’intervention de Spartes, les économies réalisées atteignent 20% en moyenne. Preuve de cette efficacité, le cabinet se rémunère exclusivement en pourcentage des économies réalisées par l’entreprise.
A propos de Spartes
Spartes est un cabinet de conseil expert dans l’optimisation des charges sociales et de la politique de rémunération des entreprises. Créée en 2012, l’entreprise, dont le siège social est à Paris, dispose de 5 bureaux régionaux : Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux et Dunkerque.