Piloté par la Métropole TPM, le projet de requalification de la corniche de Tamaris est programmé en deux phases en commençant par la partie Sud (Les Sablettes-Port du Manteau).

Les travaux devraient démarrer début 2026 pour s’achever courant 2028.

Début février, Nathalie Bicais, maire de la Seyne-sur-Mer a présenté le projet de requalification de la corniche de Tamaris aux représentants des CIL et associations de quartier réunis en assemblée plénière. À cette occasion, le programme a été détaillé par Vincent Chéry, adjoint au directeur général des services techniques de la Métropole Toulon Provence Méditerranée.

« C’est un projet ambitieux programmé sur 4,4 km de linéaire, de la corniche Georges-Pompidou à la corniche Philippe-Giovannini », a souligné ce dernier. L’enjeu ? « Redonner un éclat au site à la hauteur de son patrimoine remarquable en intégrant les aspects techniques (chaussée, parapet…) et en répondant aux attentes des usagers : circulation apaisée, continuité et fluidité dans les mobilités (à pied, à vélo), usage contemplatif… »

Des “zones d’animations”

Dix points d’arrêt remarquables seront valorisés : Porte Sud, ponton promenade, Le Croûton, embarcadère et parking de Tamaris, port du Manteau, esplanade Sébille, fort Balaguier, anse Balaguier et plagettes, jardin des Cannets et Quai des douaniers.

Un défi technique

Compte tenu de l’impossibilité de recourir au remblai (conformément aux prescriptions de la DDTM*), la proposition d’un ponton promenade a été retenue sur la partie Sud (des Sablettes au port du Manteau).

D’une largeur de 3 mètres, celui-ci sera conçu selon deux séquences, l’une “orientaliste” l’autre “maritime”, et agrémenté de deux pontons perpendiculaires. Cet aménagement permet en outre de conserver l’emprise nécessaire pour une circulation en double sens pour les automobiles et d’aménager une piste cyclable.

Une section en sens unique ?

Sur la partie Nord (du port du Manteau à Monaco Marine, corniche Giovannini), l’impératif étant de conserver les plages, il est inenvisageable d’y créer un ponton pour accueillir les piétons. Vincent Chéry évoque ainsi « un point qui fait réagir » et par conséquent « encore sujet à discussion » : la mise en sens unique.

Le budget

Nathalie Bicais rappelle que la Métropole TPM, qui pilote le projet**, a « validé » en décembre 2021, l’enveloppe de 30 millions d’euros consacrée à l’opération (financés par MTPM avec des subventions de la Région et de l’Agence de l’eau). Vincent Chéry indique toutefois, qu’afin de respecter les « attendus des services de l’État » (DDTM, DREAL***), notamment dans la prise en compte de l’évolution des enjeux environnementaux, le budget a depuis été réévalué à 39 millions.

Le calendrier

Si, comme le fait observer le maire de La Seyne-sur-Mer, le démarrage de l’opération « a pris quelque retard » lié aux contraintes émises par « les services de l’État », les travaux en cours de réalisation sur les réseaux et l’élargissement de l’avenue Henri-Guillaume « préfigurent la requalification de la corniche ».

« Le permis d’aménager a été déposé en octobre 2024, indique Nathalie Bicais. L’opération sera réalisée en deux phases, au lieu de trois initialement prévues, afin de réduire les délais. »

« Nous avons pour objectif de démarrer les travaux début 2026 pour une durée de 2 ans, 2 ans et demi. On commencera par le plus difficile : la partie qui va de la Porte Sud (Les Sablettes) au port du Manteau », poursuit l’adjoint au directeur général des services techniques de MTPM.

*La Métropole TPM a retenu l’agence Guillermin, paysagiste concepteur, pour la maîtrise d’œuvre du programme.

**Direction départementale des territoires et de la mer.

***Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement.

SOURCE : Mairie La Seyne-sur-Mer – Newsletter 19 février 2025.