LA LONDE LES MAURES : François de CANSON : « La lâcheté d…
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LA LONDE LES MAURES : François de CANSON : « La lâcheté d’un terrorisme islamiste a tué Samuel Paty »
Le 16 octobre 2020, aux abords de son collège, un professeur a été lâchement assassiné…
La déclaration de François de Canson, maire de La Londe-les-Maures et vice-président de la Région Sud :
« La barbarie ! Puis le choc ! Puis l’Union…
Mais tout sauf l’oubli !
Ce 16 octobre 2020, c’est la lâcheté d’un terrorisme islamiste qui a tué Samuel Paty…
Depuis ce jour, un martyr de la République est né dans nos consciences et dans nos cœurs.
Aujourd’hui, c’est la flamme de son souvenir que nous sommes venus raviver.
Aujourd’hui, ce que nous voulons dire c’est que l’école est plus forte que tout !
Cette nouvelle pierre à l’édifice de la mémoire de Samuel Paty intervient alors qu’une fois encore la France porte le deuil d’un nouveau professeur assassiné, lui aussi par l’obscurantisme islamiste.
Je veux rendre hommage au courage de Dominique Bernard lâchement, sauvagement, assassiné vendredi dernier. Il était un gardien des valeurs de la République, un défenseur de la liberté d’expression, et un guide pour nos jeunes esprits assoiffés de connaissance. Une fois encore, on a voulu éteindre les Lumières de notre pays qui a inventé les droits de l’Homme.
Un nouveau choc ! un nouveau traumatisme !
Je sais combien chaque professeur est ému, et s’interroge « et si cela avait été moi ? ». Ensemble, nous devons apporter notre soutien à tous les enseignants de France. Nos professeurs ne cherchent qu’une seule chose : transmettre le mieux possible et dans les meilleures conditions possibles…
Aujourd’hui, les enseignants portent le deuil de l’assassinat de Dominique Bernard. Nous n’avons plus le choix ni le temps de transiger. On ne peut plus accepter une société où on menace les élus, ou l’on assassine des professeurs, où l’on ne respecte plus les Lois de la République.
Non, les terroristes n’ont pas éteint les Lumières mais, oui, nous avons été touchés. La plupart de nos concitoyens pensent qu’il est déjà trop tard.
Nous devons agir et vite. S’il faut réviser la Constitution, s’il faut modifier le droit, s’il faut s’appuyer sur toutes les forces disponibles de l’Etat jusqu’aux territoires, alors faisons-le !
L’Etat doit prouver toute sa force dans ce défi. Une force ferme, totale, définitive.
Elle doit unir tous les hommes de bonne volonté, de toutes les confessions, de toutes les origines, quitte à transformer profondément notre façon de concevoir la vie en société.
Aucun signe, aucune manifestation de cette gangrène ne doit plus être accepté.
Quel professeur osera encore prôner la liberté et expliquer que le droit au blasphème fait partie de notre civilisation, sans réaction immédiate, concrète, visible sur le terrain ?
Il y a aussi un état d’urgence de fait, celui qui doit nous permettre de sauver notre République.
Affirmons fièrement que la France est cet unique pays où les religions n’imposent pas leur susceptibilité et que nous nous battrons pour préserver cet îlot de liberté qui sauve les non-croyants, mais aussi les croyants, de l’enfermement dans une communauté. En hommage à ce professeur et à toutes les victimes du terrorisme, que leur souvenir soit une source d’inspiration pour nous tous.
Que vivent nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité !
Que vive la France !
Je vous invite à respecter une minute de silence ».
Photos Isabelle BENOIT.