HYERES : Stéphane Rambaud veut préserver le patrimoine de…
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HYERES : Stéphane Rambaud veut préserver le patrimoine des rades de Toulon et de Hyères
Alors que la France vient de programmer la disparition, à échéance de mai 2025, de la pêche traditionnelle de type « gangui » en Méditerranée, Stéphane Rambaud, député du Var, interpelle le ministre délégué chargé de la mer afin de préserver ce patrimoine propre aux rades de Toulon et de Hyères.
En effet, les trois derniers professionnels qui souhaitent continuer à pratiquer cette pêche ancestrale risque d’être obligé d’arrêter leur activité si la dérogation autorisant la pêche avec ce type de chalut n’est pas maintenue. L’obtention de la labellisation Entreprise du Patrimoine vivant pour ce type de pêche serait amplement justifiée au regard de l’ancienneté de cette tradition des côtes varoises.
QUESTION ECRITE
Stéphane Rambaud attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, chargé de la mer et de la pêche, sur la situation des trois derniers armateurs pratiquant le chalut de type « gangui » en Méditerranée. En effet, alors que le maintien de la dérogation autorisant les chalutiers de type « gangui » à pratiquer la pêche professionnelle dans les eaux territoriales de la France était acté, la France vient de demander que cette dérogation ne soit prolongée que d’une année, soit jusqu’en mai 2025. L’Etat français, sans aucune concertation avec les professionnels concernés, a décidé d’imposer un plan de sortie de flotte aux navires pratiquant le chalut de type « gangui ». La conséquence immédiate est de voir disparaître à terme cette activité de pêche ancestrale alors même que les études les plus récentes ont montré leur faible impact environnemental. Il n’est pas concevable que cette activité patrimoniale, qui contribue au rayonnement culturel de la France, disparaisse dans l’indifférence générale. Les marins pêcheurs qui exercent cette activité le font sur de petites unités en bois de huit à dix mètres, construites entre 1931 et 1981, basées dans les rades de Toulon et de Hyères, demandent simplement à pouvoir continuer leur métier. C’est pourquoi, face à cette situation de mort imminente, il lui demande de bien vouloir lui indiquer rapidement les mesures qu’il entend prendre afin de permettre la révision de la position de la France, seul blocage à la poursuite de la dérogation, permettant aux trois derniers professionnels concernés de continuer à faire vivre ce savoir-faire artisanal et patrimonial que représente la pêche traditionnelle de type « gangui » en Méditerranée.