En mai, la France a acté la disparition de la pêche de type « gangui » en méditerranée.

« L’article de la presse locale du 11 mai 2025 sur la pêche au « gangui » a mis en lumière une tradition qui est profondément enracinée dans notre culture
locale. Je tiens à exprimer mon soutien aux pêcheurs de ma circonscription qui pratiquent cet art de manière responsable et respectueuse de l’environnement.

Je comprends les préoccupations environnementales concernant la protection des herbiers de posidonies, qui sont essentiels à notre écosystème marin. Cependant, il est crucial de trouver un équilibre entre la préservation de notre environnement et le maintien des pratiques traditionnelles qui soutiennent nos communautés locales.

Les pêcheurs au « gangui » de notre région ont démontré leur engagement à respecter les normes environnementales et à adapter leurs pratiques pour minimiser l’impact sur les herbiers. Ils méritent notre soutien pour continuer à exercer leur métier avec dignité et respect pour la nature.

Je m’engage à travailler avec les autorités locales, les scientifiques et les pêcheurs pour trouver des solutions qui permettent de préserver à la fois notre environnement et notre patrimoine culturel. En novembre 2024, j’ai posé une question écrite au ministre chargé de la mer et de la pêche sur la situation des trois derniers artisans pratiquant le chalut de type « gangui ». Il est essentiel que nous accompagnions ces artisans dans leur transition vers des pratiques encore plus durables.

Ensemble, nous pouvons protéger notre environnement tout en soutenant ceux qui contribuent à la richesse et à la diversité de notre circonscription ».

Ma question écrite n° 2222 du 26 novembre 2024.

Stéphane RAMBAUD.