Un tiers des fonds récoltés lors de Chiner Chic ont été reversés pour une nouvelle unité pédiatrique de l’Hôpital San Salvadour lors de l’assemblée rotarienne à La Bastide Verte.

Après les fonds récoltés lors de Chiner Chic, le président du Rotary Club de Hyères, Ralph Biedermann, en présence de son assemblée rotarienne et de Francis Roux, premier adjoint du maire de Hyères, a remis un chèque d’un montant de 2 000€ à Hervé Nardias, directeur de l’Hôpital San Salvadour et à Virginie Cointat, médecin pédiatre, responsable des Unités Pédiatriques à l’Hôpital San Salvadour.

Hervé Nardias confie : « C’est au titre d’une unité pédiatrique nouvelle qui a ouvert ses portes en septembre que cette action de générosité est dévolue. La somme de 2000 euros sera consacrée à améliorer le quotidien des enfants accueillis dans cette nouvelle unité, EEAP (Etablissement pour Enfants et Adolescents Polyhandicapés) ».

L’achat d’un lit spécifique

Cette unité de jour accueille, en journée, des enfants du bassin hyérois pour diverses raisons. Ils bénéficient de soins de kinésithérapie, de confort, de soins sanitaires, et surtout socio-éducatifs.

Hervé Nardias précise : « La somme versée par Le Rotary Club de Hyères sera consacrée à l’achat d’un lit spécifique, un lit-tente gonflable doté de ses accessoires ».

Le directeur de San Salvadour, touché par cette générosité, confie que « ce genre d’attention fait plaisir pour l’institution que je représente, pour les équipes, c’est une reconnaissance des citoyens engagés caritatifs ».

Virginie Cointat, médecin pédiatre, ajoute avec émotion « il y a des moments dans la vie qui sont merveilleux et celui-ci en fait partie. Quand le Rotary pousse les grilles de San Salvadour pour nous proposer une action caritative en faveur de nos patients, c’est un grand bonheur, c’est une reconnaissance du travail qui est fait. Nous devons concentrer nos actions le plus tôt possible auprès de ces enfants pour qu’ils puissent évoluer dans leur développement, pour améliorer le pronostic. Les pathologies des enfants et des adultes nécessitent des soins complexes. Des actions éducatives par le jeu font aussi partie du projet thérapeutique ».

Propos recueillis par Laurette PARAY – LA GAZETTE DU VAR – PRESSE AGENCE – (Texte et photos).