Skip to main content

HYERES : A Mauvanne, le coup de force des Commandos d’Afr…

Print Friendly, PDF & Email

Partager :

HYERES : A Mauvanne, le coup de force des Commandos d’Afrique

Le 21 août, la Ville a commémoré la Libération, en présence de Jean-Pierre Giran, maire de Hyères, et de nombreuses autorités civiles et militaires, dont Stéphane Rambaud, député de la 3ème circonscription du Var et François de Canson, vice-président de la Région Sud.

En août 1944, c’est sans doute le coup de force de Mauvanne qui résume le mieux l’âpreté des ultimes combats qui se sont déroulés à Hyères.

Après ce fait d’armes de la prise des blockhaus, le 18 août 1944, plus tard l’épisode sera qualifié « d’exploit fantastique », par le général de Lattre de Tassigny.
Dans l’après-midi du 18 août, le colonel Bouvet, donne l’ordre de foncer avec le 1er Commando sur La Londe-les-Maures, pendant que les autres Commandos suivent le bord de mer par le Cap-Bénat et le Fort de Brégançon.

Le lendemain vers 11 heures, les Commandos prennent la route de Hyères. A la hauteur du château de La Pascalette, ils reçoivent plusieurs obus de gros calibre. Et, retrouvent le bataillon américain, avec ses chars, qui signale au capitaine Decournau qu’à 500 mètres, sur un piton bien camouflé, une position forte empêche toute progression.
Malgré cet obstacle, les Commandos progressent à travers les bois et les vignes par la ferme du Vieux-Pin, le Pin-Neuf et le Galoupet (…). Et, 60 hommes attaquent le premier blockhaus. Après plusieurs assauts jusqu’au corps à corps, les Allemands finissent par se rendre.
Mais, le capitaine Decournau découvre deux autres blockhaus bien camouflés. L’assaut est à nouveau très meurtrier. Cependant, l’ardeur des Commandos est telle que les derniers allemands se rendent à 17 heures.
La garnison comprenait 150 hommes de la Kriegsmarine. Une centaine d’hommes sont faits prisonnier, les autres sont morts dont le commandant. Chez les Commandos, 80 hommes étaient engagés, 15 sont morts et 30 sont blessés.

Photos Philippe OLIVIER.