Du 17 au 20 octobre, à Carqueiranne.
Durant trois jours, des experts français et étrangers de l’écologie et de l’écotoxicologie microbiennes seront rassemblés pour échanger autour des derniers résultats de recherche. Les chercheurs des laboratoires toulonnais MAPIEM et MIO étudient notamment les microorganismes et leurs interactions avec leur environnement. Des préoccupations au cœur du nouveau contrat de baie dont l’Université de Toulon est signataire.
Les congrès de l’AFEM (Association Francophone d’Écologie Microbienne) sont des moments forts de la communauté d’écologues microbiens en France. Leur organisation tous les deux ans permet de mettre en lumière les activités de différents groupes de recherche dispersés sur le territoire. Pour la première fois, l’Université de Toulon accueille ces rencontres marquant ainsi son dynamisme et la qualité de ses recherches en écologie microbienne.
Durant ce colloque, les scientifiques aborderont notamment des activités de recherche en lien avec la gestion des écosystèmes marins côtiers et leur anthropisation.
Au MAPIEM, ces disciplines s’intéressent à la compréhension des facteurs liés aux types de surfaces et à l’environnement marin qui contrôlent la colonisation microbiologique de surfaces (ou formation de biofilms). Cette thématique concerne des problématiques sociétales majeures comme les microplastiques en milieu marin, les revêtements antifouling, les éoliennes en mer ou la bioindication des milieux côtiers.
Les thématiques abordées par le MIO dans ces disciplines portent sur l’effet de l’anthropisation des zones côtières sur la diversité, la dynamique et le fonctionnement des communautés microbiennes planctoniques et benthiques afin d’améliorer nos connaissances de leur fonctionnement naturel et de préciser les contraintes que représentent les pressions anthropiques, notamment les contaminations chimiques, sur le vivant.
À l’occasion de ce 11e congrès de l’AFEM, l’Université de Toulon a également convié Tom Delmont, chercheur au CNRS, à partager ses récentes découvertes sur les mirusvirus ; Pierre Galand, directeur de recherche à l’observatoire océanologique de Banyuls, sur les coraux du Pacifique et Andrea G. Bravo, chercheuse à l’Institut des Sciences Marines (ICM-CSIC) de Barcelone, sur les microorganismes dégradant le mercure dans le fond des océans.
 
Programme complet : https://afem11.sciencesconf.org/