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BEAUMONT : Oeuvre « De l’autre côté », par Stéphani…

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BEAUMONT : Oeuvre « De l’autre côté », par Stéphanie THIDET

Forts de leur patrimoine artistique et géologique riche et singulier, l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence et l’UNESCO Géoparc des Monts d’Ardèche ont décidé, en 2021, de s’associer dans le but de faire découvrir au plus grand nombre une nouvelle offre culturelle et touristique insolite : l’art dans la nature.

Véritables musées à ciel ouvert, ces deux territoires invitent le visiteur à déambuler à la recherche d’oeuvres d’art disséminées en pleine nature. Le Partage des Eaux dans les Monts d’Ardèche et la collection d’art en montagne en Haute-Provence constituent deux projets artistiques particulièrement originaux, de véritables expériences à vivre grâce à des artistes de renommée internationale tels que Andy Goldsworthy, herman de vries, Joan Fontcuberta, Lara Almarcegui ou encore Richard Nonas en Haute-Provence, HeHe, Olivier Leroi, Gilles Clément, Stéphane Thidet, Felice Varini, Gloria Friedmann.

En juin dernier, une nouvelle oeuvre a été inaugurée dans le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche : Ouroboros, du célébre artiste Henrique Oliveira.

L’art dans la nature au cœur des UNESCO Géoparcs est un projet de coopération résolument moderne et tourné vers l’avenir.

UNE NOUVELLE OFFRE CULTURELLE ET TOURISTIQUE PROPOSÉE PAR LES UNESCO GÉOPARCS AFIN DE DÉCOUVRIR UN TERRITOIRE SOUS UN NOUVEL ANGLE… L’ART DANS LA NATURE…

NOUVELLE OEUVRE 2023

DES ARTISTES AU SERVICE DE LA NATURE

DE L’AUTRE CÔTÉ DE STÉPHANE THIDET

Créée en 2017 par Stéphane Thidet, De l’autre côté est une œuvre qui fait corps avec le bâti en jouant avec un effet de transparence en même temps que sur le reflet du passage du temps et des saisons.

La façade de l’ancienne Chartreuse de Bonnefoy est posée en plein champ au milieu d’un paysage fort, comme une brèche cachée dans les courbes des Monts d’Ardèche. Elle évoque un joyau au milieu d’un écrin qui voudrait jalousement le garder pour lui seul. Ce fragment de façade semble tenir debout par magie, et laisse deviner l’ampleur que devait avoir le bâtiment avant sa quasi-totale disparition.

Par une intervention assez minimaliste, Stéphane Thidet a souhaité accentuer le caractère surréaliste de ce site : là où se trouvaient autrefois une porte et des fenêtres sont insérés sept grands miroirs. Légèrement inclinés, ils reflètent le paysage qui pénètre littéralement dans les embrasures de pierre, créant une impression de transparence troublante.