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BEAUMONT : La tour à eau, de Gilles CLEMENT

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BEAUMONT : La tour à eau, de Gilles CLEMENT

Forts de leur patrimoine artistique et géologique riche et singulier, l’UNESCO Géoparc de Haute-Provence et l’UNESCO Géoparc des Monts d’Ardèche ont décidé, en 2021, de s’associer dans le but de faire découvrir au plus grand nombre une nouvelle offre culturelle et touristique insolite : l’art dans la nature.

Véritables musées à ciel ouvert, ces deux territoires invitent le visiteur à déambuler à la recherche d’oeuvres d’art disséminées en pleine nature. Le Partage des Eaux dans les Monts d’Ardèche et la collection d’art en montagne en Haute-Provence constituent deux projets artistiques particulièrement originaux, de véritables expériences à vivre grâce à des artistes de renommée internationale tels que Andy Goldsworthy, herman de vries, Joan Fontcuberta, Lara Almarcegui ou encore Richard Nonas en Haute-Provence, HeHe, Olivier Leroi, Gilles Clément, Stéphane Thidet, Felice Varini, Gloria Friedmann.

En juin dernier, une nouvelle oeuvre a été inaugurée dans le Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche : Ouroboros, du célébre artiste Henrique Oliveira.

L’art dans la nature au cœur des UNESCO Géoparcs est un projet de coopération résolument moderne et tourné vers l’avenir.

UNE NOUVELLE OFFRE CULTURELLE ET TOURISTIQUE PROPOSÉE PAR LES UNESCO GÉOPARCS AFIN DE DÉCOUVRIR UN TERRITOIRE SOUS UN NOUVEL ANGLE… L’ART DANS LA NATURE…

NOUVELLE OEUVRE 2023

DES ARTISTES AU SERVICE DE LA NATURE

LA TOUR À EAU DE GILLES CLÉMENT

En 2017, Gilles Clément a imaginé une Tour à eau, construite en phonolithes, roche volcanique présente au Gerbier. La forme de cette oeuvre évoque un phare dont le coeur est une colonne creuse. L’eau se condensant sur ses parois extérieures est dirigée vers le creux de la Tour, recueillie dans une vasque puis orientée d’une part vers la Loire, de l’autre vers le Rhône. Vieux de huit millions d’années, le Mont Gerbier-de-Jonc doit sa ferme conique à une lave visqueuse et froide qui n’a pas pu s’écouler.

C’est à son pied que la Loire prend ses sources, en trois endroits respectivement qualifiés de sources géographiques, authentiques et véritables. Et si la Loire, en plus du long chemin qu’elle parcourt jusqu’à l’Atlantique, se jetait aussi dans la Méditerranée ? C’est la belle hypothèse que l’artiste a formulé suite à une ascension du Mont après une période de sécheresse où il a pourtant perçu un suintement régulier dans la roche. Il imagine alors que le Mont Gerbier-de-Jonc fonctionnerait comme “une tour à eau”.