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AVIGNON : Mouvement et Lumière #2 à la Villa Datris

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AVIGNON : Mouvement et Lumière #2 à la Villa Datris

Dans cette villa à l’Isle sur la Sorgue, les œuvres d’artistes reconnus ou de talents naissants des arts optique et cinétique se jouent de la lumière du sous-sol au grenier et de la rivière au jardin. C’est beau, ludique… et gratuit !

LA VILLA DATRIS

A l’origine de la Villa Datris, le coup de foudre de Danièle Marcovici et Tristan Fourtine (Da-Tris !) pour l’Isle sur la Sorgue, petit bourg provençal entrelacé dans les canaux de la Sorgue et qui, depuis 40 ans, vit au rythme des brocantes et foires aux antiquaires qui font encore son renom.

C’était en 2010, et l’acquisition d’une belle villa en bord de rivière, sur l’allée même où les brocanteurs déballent leurs trouvailles chaque dimanche, signait les fondements de leur projet. La villa serait centre d’art, entièrement dédié à la sculpture contemporaine -une passion commune de Danièle et Tristan-, ouverte du printemps à l’automne pour des expositions thématiques chaque année renouvelées.

Mais la Villa Datris, c’est aussi un mécénat souhaité par les fondateurs dès son ouverture en 2011 : l’accès en serait gratuit, le lieu ouvert à tous, et les animations tout au long de l’été riches et foisonnantes. Un véritable lieu de vie !

MOUVEMENT ET LUMIÈRE #2

Après « Toucher Terre, l’art de la sculpture céramique » en 2022, la Villa Datris propose cet été une nouvelle exploration des arts cinétique et optique, à l’instar de l’édition 2012 qui avait remporté un si grand succès.

L’exposition 2023 réunit cette fois une soixantaine d’artistes dont les œuvres reflètent leur fascination pour le mouvement et la lumière. Certains avaient été exposés il y a 11 ans à travers des œuvres différentes, d’autres font leur entrée à la Villa Datris.

On retrouvera avec bonheur des pionniers de l’abstraction comme Dan Flavin, François Morellet ou Jenny Holzer, ceux de l’art cinétique -Alexander Calder, Jean Tinguely-, ou de l’art optique comme Victor Vasarely ou Jesus Rafael Soto.

Mais on s’émerveillera aussi du renouveau de ces mouvements nés durant les 30 Glorieuses à travers les œuvres souvent ludiques et poétiques d’une jeune génération inspirante.

Toutes les salles, du sous-sol jusqu’aux étages, mais aussi le jardin, la rivière, et jusqu’à l’extérieur de la cage d’ascenseur spécialement habillée cette année par Marina Apollonio, palpitent cette année d’une vie scintillante, hypnotique, lumineuse. C’est beau et ludique, et assurément pour tous les âges !

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SOURCE : Les Provençales Vaucluse Provence